• Joyeux Noël

    Joyeux Noël, joyeuses fêtes,

    Tous ces bons sentiments et tous ces souhaits devenus lieux communs ont tendance à m’interpeler.

    Joyeux Noël bien sûr, mais qu’en est-il exactement derrière ces échanges de convivialité dont il serait dommage de se priver dans cette période dite : Trêve de Noël ou encore : trêve des confiseurs. Mais que faut-il en penser ?

    Je reprendrai ici les propos d’une maman qui me rapportait un jour les paroles de son fils, maintenant adulte. « Le répit, oui le répit, mais quel répit ? Celui des parents pourquoi pas et même bien sûr, mais avez-vous pensé que pour nous, il n’y a pas de répit du handicap ? Il est avec nous 24h sur 24 et 7 jours sur 7, il ne nous laisse pas de répit »

    Je ne sais pas ce que la maman a répondu, mais je ne pense pas qu’il faille se laisser emporter par la résignation et le pessimisme. Quelle que soit la situation, nos enfants et nous même avons droit à la joie de vivre, à la joie tout court et bien sûr à la joie de Noël.

    Ne nous laissons submerger par des flots de tristesse, d’amertume ou je sais quels autres sentiments négatifs.

    Quelle que soit notre situation essayons de profiter de notre part de Noël, cette fête qui rapproche petits et grands dans l’immense  part de rêve qu’elle propose.

    Avez-vous pensé à ce que pourrait être Noël dans une société plus inclusive ?

    Alors ne mollissons pas, parents et enfants, avec ou sans handicap profitons de ces fêtes du mieux que nous pouvons. Croyez-moi, le pari vaut la peine d’être relevé : que Noël soit le  meilleur possible pour chacun d’entre vous.

    Pour le GNP / APF : B. DUMAS, coordonnateur.

  • Message de Jean-Marie Barbier, Président de l'APF

    Chèrs(es) amis(es),

    En cette fin de 1er trimestre scolaire nous vous relayons ci après l’appel de JM Barbier, Président de l’APF dont notre Groupe National de Parents fait partie :

    « Lors de la rentrée scolaire 2012, 20 000 enfants ont été exclus de toute scolarisation du fait de leur handicap.

    Alors qu'aller à l'école, faire des études, avoir des activités de loisirs avec des jeunes de son âge est le quotidien d'une majorité d'enfants, adolescents et jeunes adultes, ce quotidien ne coule pas toujours de source pour les enfants et les jeunes en situation de handicap.

    Pourtant, l'éducation est tout à la fois un droit fondamental et une obligation citoyenne.

    C'est pour que ce droit soit respecté, que l'Association des Paralysés de France agit sur tous les fronts :

    • Sensibilisation des enfants et des enseignants au handicap moteur
    • Soutien aux parents et aux accompagnants d'enfant en situation de handicap
    • Action de plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour une école ouverte à tous

    Mobilisons nous pour faire entendre notre voix et porter toujours plus haut nos légitimes revendications ».

  • les assistants d'éducation

    Que faut-il en penser ?

    A la question : Serait-il possible d'envisager des mesures pour lutter contre la situation de précarité dans laquelle se trouvent les assistants d'éducation à l'issue des six années de leurs contrats.

    Il a été répondu : (JO du 04/12/2012)

    Les assistants d'éducation sont essentiels au bon fonctionnement des établissements. Ils apportent un soutien indispensable à l'équipe éducative pour l'encadrement et la surveillance des élèves, pour l'assistance pédagogique dans les établissements de l'éducation prioritaire et pour l'aide à l'accueil et à l'intégration scolaires des élèves en situation de handicap, y compris en dehors du temps scolaire. Cette fonction a trop longtemps été négligée par le précédent Gouvernement. Si les assistants d'éducation sont recrutés par des contrats d'une durée maximale de trois ans, renouvelables dans la limite d'une période d'engagement totale de six ans, il n'en demeure pas moins qu'ils doivent pouvoir bénéficier de certaines perspectives professionnelles. Ainsi, pendant leur contrat, les assistants d'éducation doivent avoir accès aux formations prévues par les textes et, notamment, lorsqu'ils prennent en charge des enfants en situation de handicap. A l'issue de leur contrat, les assistants d'éducation peuvent demander à faire valider l'expérience acquise dans les conditions définies par les articles L. 900-1 et L. 934-1 du code du travail. Ils peuvent également se présenter aux différents concours des métiers de l'enseignement, notamment aux concours internes. Au moment où les recrutements de professeurs augmentent fortement (47 % de postes supplémentaires offerts aux concours externes publics à la session 2013), les assistants d'éducation se voient offrir une véritable chance de pouvoir mener à bien un projet professionnel au sein de l'éducation nationale

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    A noter que : le gouvernement ne parle par de métier, mais d’une professionnalisation pouvant mener vers un métier existant. Ce n’est pas la même chose, et cela nous convient bien mieux.

    Le Groupe National des Parents / APF