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  • Petite revue de presse

     Une fois n’est pas coutume …

     Nous vous proposons une petite revue de presse :

    Selon une enquête menée dans le Limousin, le handicap d'un enfant augmenterait l'isolement des parents, tant au niveau matériel que psychologique …

    Suivre lien : Les parents d'enfant handicapé sont plus isolés (Journal des femmes). Mais aussi : Le handicap d'un enfant accroît l'isolement des parents  (Boursorama)

     

    Un accueil pour tous les enfants ? Un exemple à suivre parce que les parents d'enfants porteurs de handicap « n'osent pas forcément frapper à la porte des crèches ou des accueils collectifs. Pour en savoir plus : http://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle/handicap-des-accueils-pour-tous-les-enfants-20-03-2015-10564847.php#HJvLsk8LLbtiZO15.99  (Le télégramme)

     

    Pour la première fois en France, deux familles et six personnes handicapées vivent sous un même toit dans une « maison d’accueil salarié » L’expérience se passe au Langon en Vendée. A lire dans Ouest-France du 7/02/2015

     

    De plus en plus d’entreprises proposent des services adaptés à leurs salariés s’occupant d’un proche en situation de handicap ou de dépendance. (Déclic de Mars-Avril 2015)

     

    Dès demain vous pourrez signer sur ce même blog la pétition APF :

    Touche pas à ma MDPH !

     

  • Emploi et handicap - Secteur privé - Secteur public ...

    Nos enfants handicapés en mesure de travailler seront-ils un jour fonctionnaires ?

     

    Malgré les 10 ans de la loi du 11 février 2005, 420 000 personnes en situation de handicap en capacité de travailler sont encore au chômage. Le taux de chômage est deux fois plus élevé que la moyenne nationale.

    Sans qu’il faille crier victoire, les chiffres sont moins alarmants dans la fonction publique que dans le secteur privé. Le taux est de  4,6 % en moyenne pour les trois fonctions confondues : Etat, territoriale et hospitalière alors qu’il est d’environ 3 % dans le secteur privé.  

    La palme revient à la fonction publique territoriale qui atteint 5,7% alors qu’elle était à 3,7% en 2005.

    Pour le privé comme pour le public le taux d’emploi des personnes handicapées est fixé à 6%, au-delà de 20 agents ou salariés.

    On peut se demander si l’instauration de pénalité au public, comme c’était déjà le cas dans le privé n’a pas depuis son installation joué un rôle déterminant dans ces bons chiffres.

    Les sommes collectées au titre des pénalités sont versées au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) qui correspond à l’AGEFIPH* du secteur privé. Ces deux organismes sont en mesure à partir des pénalités recueillies, de verser des aides aux employeurs de leur secteur pour favoriser l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées.

    Toutefois, en résumé et selon Arnaud de Broca, secrétaire général de la FNATH** :« La FPT*** fait mieux mais globalement  nous observons que tous les indicateurs sont encore au rouge … »

     

    *Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées

    ** Association des accidentés de la vie anciennement Fédération nationales des accidentés du travail et handicapés

    *** Fonction publique territoriale

     

    Source : Mairies de France

     

  • le vote de nos grands enfants handicapés

     

    Je vote, tu votes, il vote

     

    Le droit de vote fait partie des droits civiques au même titre que le droit à la vie. Alors,  si besoin est, aidons nos enfants majeurs et capables à l’exercer.  

    Vous le savez la curatelle n’altère pas le droit de vote et depuis 2007 celui des personnes sous tutelle est devenu la norme, sauf avis contraire du juge. Encore faut-il être inscrit sur les listes électorales de sa commune de résidence ou de celle où l’on résidait à sa première inscription sans avoir changé depuis. Pour les élections départementales qui arrivent, il est trop tard. Ces listes sont closes depuis le 31 décembre sauf  si, en ce qui nous concerne, la personne :

     

    • a atteint l’âge de 18 ans entre le 1er mars et le jour de l’élection,

    • a déménagé pour des motifs professionnels après le 1er janvier. Renseignez vous si votre enfant vit à votre domicile et que ce soit vous qui ayez  déménagé,

    • a obtenu la nationalité française après le 1er janvier,

    • a recouvré l’exercice du droit de vote après le 1er janvier, renouvellement de tutelle par exemple 

    S’il est trop tard pour cette fois,  pensez y pour les régionales en fin d’année car, dans le cadre des mesures de simplifications annoncées, il semblerait que l’on puisse s’inscrire jusqu’à un mois avant le scrutin. 

    Enfin, il est encore temps, si votre enfant est inscrit mais ne peut se déplacer rappelez vous que toute personne qui se trouve empêchée de voter pour raison de maladie ou de handicap, peut demander sur simple appel téléphonique au commissariat à ce qu'un délégué de la préfecture vienne recueillir sa procuration.  

    Si l’électeur est en établissement, l’établissement, se doit de faciliter l’exercice du droit de vote, mais si la personne ne peut pas se déplacer, loin de sa famille et de ses proches, à qui vat-elle donner procuration pour conserver comme elle l’entend la confidentialité de son choix ? 

    Hillary Clinton aurait dit : « Ceux qui ne votent pas perdent le droit de se plaindre » et l’on prête à Louis Andrieux (homme politique du XIXème) : « Dans une démocratie, ceux qui ne votent pas ne comptent pas… » 

    Oui peut-être, mais encore faut-il qu’on leur en donne les moyens et ça il nous incombe d’y contribuer !