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  • ETUDIANT

    Droit au Savoir lance une grande enquête nationale sur le vécu et le ressenti des conditions de vie et d'études des jeunes en situation de handicap, élèves et étudiants de plus de seize ans.

    Cette enquête aborde l'ensemble des aspects de la vie des jeunes : accessibilité des lieux d'études, le logement, l'orientation ; l'accès aux transports, aux soins ...

    Pour répondre à l'enquête

     

  • Le marathon des examens !

    Je souhaite partager avec vous quelques réflexions sur les aménagements proposés aux personnes en situation de handicap qui suivent un parcours scolaire ordinaire et qui sont de ce fait amener à passer des examens. Je pense notamment au Brevet  des collèges et au Baccalauréat.

    Les textes en vigueur offrent des possibilités d'aménagement pour nos enfants, dont la possibilité de bénéficier d'un temps supplémentaire pour «  plancher » aux épreuves. Aménagement donc à priori louable car tenant compte de la lenteur dans le souci de l'égalité des chances. Concrètement cela se traduit, pour une épreuve de 4 heures par exemple, par un temps d'épreuve de 5 heures 20 dans le cas d'un tiers temps et par un temps d'épreuve de 6 heures dans le cadre d'un mi-temps supplémentaire. Et cet aménagement vaut pour chacune des épreuves.

    De plus, il arrive fréquemment que dans le cadre du Brevet ou du Baccalauréat, les jeunes aient deux épreuves dans la journée. Imaginez les efforts considérables qu'il leur faudra déployer pour maintenir leur concentration sur des temps d'épreuves aussi longs, sans parler de la fatigue supplémentaire infligée. Il faut aussi signaler que du fait de ce temps supplémentaire les jeunes en situation de handicap ne bénéficieront pas du même  temps de repos et de pause déjeuner entre les épreuves que les autres  jeunes.

    Je n'aborde pas ici les problèmes posés par l'absence d'aménagement d'ordre pédagogique qui peuvent grandement pénaliser certains jeunes notamment porteur de troubles dys et  par ailleurs tout à fait « au niveau » comme on aime à le dire dans le jargon éducation nationale. Je souhaite juste mettre en avant l'absurdité d'une situation résultant de la mise en place d'une règle paraissant à priori conserver l'égalité des chances entre les candidats. La réalité c'est, par exemple, une épreuve de comptabilité en Bac Pro d'une durée de13H30 passant à 19H30 pour le jeune, et pour son aide humaine s'il en a une ! Mais de quoi se plaint-on : il passerait l'agrégation, il lui faudrait amener son sac de couchage...

    Le GNP