Le 3 décembre dernier, journée internationale du handicap, était une date propice pour une sensibilisation à l’inclusion scolaire.
C’est pourquoi 3 associations ou fédérations (APF APAJH et UNAPEI) ont profité de cette journée pour lancer une opération qui va dans le sens de ce nouveau principe acté dans la loi de programmation et d’orientation pour la refondation de l’école de la république votée en juillet dernier.
Grâce à un kit ludique de sensibilisation pour des élèves de collèges, des bénévoles et enseignants peuvent réaffirmer lors de débats organisés dans les collèges, les principes fondamentaux d’une école ouverte à tous et l’importance du droit à l’éducation en milieu normal pour tous, avec des moyens adaptés aux besoins de chacun.
Ce principe de l’inclusion, souvent mal perçu parce que mal compris, implique comme l’a rappelé le Ministre de l’Education Monsieur Peillon et ses partenaires, une refonte importante des stratégies éducatives.
Et ce qui apparaît une nécessité pour les élèves en situation de handicap l’est aussi pour l’ensemble de l’avenir de notre système éducatif comme le prouve l’étude PISA parue ces jours derniers. En effet, il apparaît que si la France régresse par rapport à d’autres pays, c’est parce que notre école n’a pas su s’adapter aussi bien que dans d’autres pays aux élèves en difficulté.
Alors, un programme ambitieux qui mettra en œuvre une stratégie de diversifications des pratiques et des parcours, une réforme des programmes avec une différenciation des pédagogies, une dynamique de l’innovation, de créativité, d’inventivité, de solidarité et de formation initiale et continue de qualité pour les enseignants ne peut qu’aller dans le sens de cette politique transversale que nous revendiquons pour qu’enfin tous les enfants puissent profiter pleinement d’une école ouverte à tous ;
Car attention à ceux qui guettent les failles de notre système pour organiser une ségrégation scolaire donnant la part belle à des initiatives privées et libérales qui pourrait signifier la fin de la qualité du service public.
C’est pourquoi la défense de l’inclusion scolaire, c’est aussi la défense de l’école telle que nous la voulons pour tous les enfants.