Parmi les vœux pour 2018 que vous nous avez adressés et dont nous vous remercions, il apparaît deux catégories apparemment antinomiques. D’un coté ceux et celles qui comme un papa nous ont écrit : « j'espère que tout le monde aura la super forme pour attaquer cette nouvelle année car le combat n'est pas gagné », de l’autre ceux qui rejoignent une maman qui a noté en commentaire sur notre blog « soyons optimistes, le meilleur reste à venir pour nos jeunes ».
Que faut-il en penser ?
-En ce qui me concerne, je crois qu’il serait dommage d’opposer ici pessimisme et optimisme apparents car je retrouve dans ces deux formulations le réalisme et la pugnacité d’un bon nombre d’entre nous.
Nous ne sommes pas au pays des Bisounours et toute vie est un combat, même s’il est plus ou moins âpre. Parents nous ne sommes pas épargnés puisque au notre s’ajoute celui pour la dignité et le mieux être de nos enfants en situation de handicap. Ce combat n’est pas gagné mais il mérite d’être livré car il est peu probable que la situation s’améliore d’elle-même. C’est à nous qu’il revient de la faire évoluer. Continuons de prendre en main leur destin sans fatalisme ni « mirabilisme ». Demain ne pourra être meilleur que si nous l’appuyons sur aujourd’hui. Malgré les inquiétudes et la lassitude gardons en permanence notre volonté d’aller de l’avant et si parfois elle vacille prenons le temps de la redynamiser car c’est certain, en dépit des difficultés, si nous ne lâchons pas, le meilleur reste à venir, même s’il est encore loin de nos attentes.
B.D.
« Le futur a plusieurs noms. Pour les faibles, il se nomme l’impossible. Pour les timides, il se nomme l’inconnu. Pour les penseurs et pour les courageux, il se nomme l’idéal. »-Victor Hugo-