Pour faire suite à la Journée Nationale des Aidants dimanche dernier, je partage avec vous cette synthèse de l'étude réalisée par le GCSMS Aider, auquel participe APF France handicap, qui porte sur l'accessibilité des formules de répit pour les aidants.
8,3 millions de personnes s’occupent d’un proche dépendant (parent, enfant, conjoint) en raison d’un handicap, d’une maladie ou de l’avancée en âge.
Si le répit a des effets bénéfiques à trois niveaux (pour les aidants, pour les aidés et pour la relation aidant/aidé), le GCSMS AIDER déplore que de nombreux aidants n’y aient jamais accès ou alors trop tardivement, lorsque surviennent les situations de surmenage ou d’indisponibilité.
Les causes du non-recours au répit sont variées, de la non-connaissance des offres existantes et de leur disponibilité à la non-proposition par les professionnels dont c’est pourtant la mission.
Pour favoriser l’accessibilité au répit, plusieurs pistes sont suggérées par l’étude et visant à « penser aidants » afin de changer la culture professionnelle et prendre en compte les facteurs d’hésitation et de non-recours à l’offre.
Le GCSMS AIDER appelle les professionnels à « penser aidants » et à créer des réponses diversifiées sur tout le territoire afin de répondre à la multitude de besoins des aidants.
Je vous souhaite une bonne lecture et une belle journée !