Loisirs / Vacances / Voyages - Page 20

  • Vacances

    Bien sûr il y a la mer, les couchers de soleil rougeoyants qui nous font espérer chaque soir le rayon vert à l’horizon de nos rêves improbables.

     Bien sûr il y a les éclaboussures de la lumière sur le sable mouillé, jouant à cache cache avec le ciel à perte de vue en ces jours de grande marée.

    Bien sûr il y a la terrasse du café au bord de la digue, suffisamment aménagée pour pouvoir venir comme tout le monde siroter un « mojito » en fin d’après-midi.

    Bien sûr il y a le « tiralo* » qui nous permet d’atteindre le large et de sentir ces odeurs de varech et de petits animaux marins qui faisaient nos joies d’avant et que nous n’avions plus partagées depuis si longtemps.

     Bien sûr, il y a les sourires et les regards chargés d’empathie des vacanciers moins stressés que pendant l’année et prêts aux petits coups de main qui nous rendent parfois la vie moins lourde.

    Bien sûr il y a les moments passés en famille : éclats de rire, coups de gueule et débats sans fin jusque tard dans la nuit…

    Et puis il y a cette peine qui à chaque instant menace, comme les vagues qui s’écrasent à mes pieds quand le vent se lève un peu, me submerge soudain et me noie.

    Car tu es là, immobile dans ton fauteuil, dépendant des autres pour chaque petite chose de la vie. Une aide que tu ne sais même plus toujours demander.

    Que partages-tu de ces vacances que nous nous ingénions à organiser au plus près de ce que nous croyons le meilleur pour toi et que sans cesse la maladie et les institutions** remettent en cause, dans un souci de sécurité sanitaire que nous ne partageons pas forcément.

    L’orage gronde parfois dans mon cœur de cette impuissance définitive, de ce deuil impossible d’une vie comme tout le monde, de l’insouciance perdue à jamais et de la crainte des lendemains qui ne chanteront pas…

    Il n’y a pas de vie minuscule, mais un rétrécissement intolérable du champ des possibles que nous cachons pudiquement derrière notre faire semblant de pouvoir affronter les choses ou de laisser croire qu’on s’en sort.

     …Et à chaque rentrée retrouver suffisamment de forces pour continuer la route…

     *Sorte de fauteuil roulant prévu pour rouler sur le sable et dans l’eau

    **Le GNP/APF va bientôt vous solliciter pour l’élaboration d’un livre blanc sur le sujet

  • Apprendre aux enfants à nager :

    Des cours gratuits pour l’été

    Texte publié le 04.07.2013 par la Direction de l'information légale et administrative.  www.service-public.fr

    Votre enfant a entre 7 et 12 ans et ne sait pas nager ? Vous pouvez profiter des vacances scolaires d’été pour l’inscrire dans un programme d’apprentissage de l’opération « savoir nager » 2013.

    En 15 séances à peine (1 séance par jour, 5 jours par semaine pendant 3 semaines), votre enfant peut acquérir, avec un professionnel de la natation, les bases qui permettent de se mouvoir dans l’eau sans appréhension.

    À l’issue de chaque cycle d’apprentissage, un diplôme est remis aux participants et, si le test « sauv’nage » est réussi, une attestation de succès est également délivrée. Cette attestation est présentée ensuite à tous les organismes qui vous demandent une preuve de la capacité de votre enfant à ne pas se noyer (par exemple, un centre de loisirs, un camp de vacances, une colonie).

    Le ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative vient de mettre à jour sa carte interactive en ligne des sites « savoir nager ». Celle-ci vous donne accès à toutes les informations utiles pour procéder à une inscription directe auprès de la piscine qui vous convient le mieux.

    Super ! Mais le GNP-APF s’interroge : Qu’en est-il pour les enfants en situation de handicap ?  -Tenez nous au courant, la rubrique «commentaires » en bas de page est là pour ça

    Pour en savoir plus

    Fédération française de natation (FFN)

    Ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative