Joyeux Noël, joyeuses fêtes,
Tous ces bons sentiments et tous ces souhaits devenus lieux communs ont tendance à m’interpeler.
Joyeux Noël bien sûr, mais qu’en est-il exactement derrière ces échanges de convivialité dont il serait dommage de se priver dans cette période dite : Trêve de Noël ou encore : trêve des confiseurs. Mais que faut-il en penser ?
Je reprendrai ici les propos d’une maman qui me rapportait un jour les paroles de son fils, maintenant adulte. « Le répit, oui le répit, mais quel répit ? Celui des parents pourquoi pas et même bien sûr, mais avez-vous pensé que pour nous, il n’y a pas de répit du handicap ? Il est avec nous 24h sur 24 et 7 jours sur 7, il ne nous laisse pas de répit »
Je ne sais pas ce que la maman a répondu, mais je ne pense pas qu’il faille se laisser emporter par la résignation et le pessimisme. Quelle que soit la situation, nos enfants et nous même avons droit à la joie de vivre, à la joie tout court et bien sûr à la joie de Noël.
Ne nous laissons submerger par des flots de tristesse, d’amertume ou je sais quels autres sentiments négatifs.
Quelle que soit notre situation essayons de profiter de notre part de Noël, cette fête qui rapproche petits et grands dans l’immense part de rêve qu’elle propose.
Avez-vous pensé à ce que pourrait être Noël dans une société plus inclusive ?
Alors ne mollissons pas, parents et enfants, avec ou sans handicap profitons de ces fêtes du mieux que nous pouvons. Croyez-moi, le pari vaut la peine d’être relevé : que Noël soit le meilleur possible pour chacun d’entre vous.
Pour le GNP / APF : B. DUMAS, coordonnateur.