Auteur de quelques courriers que le GNP/APF a bien voulu reprendre sur ce blog sous la signature de « Papa ras le bol », je me réjouirais s’il ne s’agissait pas de choses aussi graves que le transport scolaire adapté, qu’une maman ait décidé de vous écrire à son tour sous le pseudo de « Maman colère ». Mais là n’est pas le fond de mon propos.
Je viens de prendre connaissance grâce au lien cité à la fin de ce billet, d’un article de presse sur le rapport de L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) intitulé « Regard sur la scolarisation 2017 » où il est écrit : Cinq choses à retenir du rapport annuel de l'OCDE sur l'éducation française :
- La France, est le pays qui compte le moins de jours d'école par an en primaire : Les élèves français auraient en moyenne 864 heures de cours par an à l'école primaire.
- Les dépenses annuelles des établissements scolaires pour un élève de primaire seraient inférieures de 15% à la moyenne des pays membres de l'organisation.
- Le gouvernement va "dans le bon sens", sauf pour la semaine de quatre jours.
- Les débouchés des filières professionnelles seraient plus limités en France. Le taux d'emploi des jeunes ayant suivi une filière professionnelle serait inférieur à la moyenne.
- Le risque de dépression qui recule avec le niveau de formation : en France, la part de dépressifs s'élèverait à 12% parmi les personnes n'ayant pas le baccalauréat, contre 6% pour les diplômés de l'enseignement supérieur
Faut-il applaudir ou s’en plaindre ? - A vous de décider. Mais en ce qui me concerne, je m’indigne de ne trouver dans cet article aucune allusion à la scolarité des enfants handicapés : Inclusion, accompagnement, formation des enseignants … Et même si dans le rapport de plus de 480 pages, que j’ai simplement feuilleté on parle à plusieurs reprises de « l’accès pour tous à une éducation de qualité », je pense qu’un sixième point aurait pu être évoqué dans l’article : Qu’en est-il de la scolarisation de nos enfants en situation de handicap ? – Force est de constater, qu’encore une fois, ils sont oubliés
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