Handicap et cantine délocalisée

Que faire quand la cantine coute plus cher ?

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Une maman nous a récemment écrit à propos de sa fille en classe primaire, scolarisée en ULIS* (Unité localisée pour l’inclusion scolaire).

Sa commune de résidence n’offrant pas un mode de scolarisation adapté, la fillette doit aller en classe de type ULIS dans une commune voisine. Il ne semble pas y avoir de problème relationnel ou éducatif mais le tarif de la cantine scolaire n’est pas le même que celui pratiqué pour les enfants domiciliés dans la commune d’accueil : 4,65€ de plus par repas, soit plus du double que le tarif local. Cette situation peut s’expliquer par la participation de la commune au prix du repas pour les résidents qui payent leurs impôts locaux. Mais, est-ce bien normal ?

Pour palier ce désagrément, on peut très bien :

  • imaginer une hypothétique prise en charge par la PCH dans le cadre des aides spécifiques,
  • solliciter la commune de résidence pour qu’elle verse à la commune d’accueil la participation qui serait à sa charge si l’enfant mangeait sur place,
  • saisir le défenseur des droits** car existe des recommandations claires en la matière : « Vu que les parents n'ont pas le choix de l'Ulis, la commune est incitée à appliquer le tarif des résidents de la commune ». Généralement un courrier à l'élu en charge de la vie scolaire avec une référence à la recommandation du défenseur suffit à régler le problème.

Dans tous les cas et si vous êtes dans cette situation dites nous comment vous avez résolu ou tenté de résoudre le problème. Nous serons heureux de faire partager à nos lecteurs la réponse que vous avez pu apporter ou pas

*Les unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS), des ... - Eduscol

 **Saisir le Défenseur des droits

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