La désinstitutionnalisation en filigrane

Un article qui tombe à point,

Parents et amis du GNP, bonjour

S’il m’arrive de vous écrire c’est le plus souvent pour râler après tel ou tel dysfonctionnement susceptible de compliquer un peu plus la vie de nos enfants.

Aujourd’hui, il n’en est rien.  En effet, à l’heure où vous officialisez le jour, le lieu et le thème de vos (nos) Journées Nationales de Parents je ne peux m’empêcher de vous inviter à lire un article paru dans IDEES - Le Monde – Été 2018 : 

1*lzhZMVULSFMMEnITQMCYoA.jpegDans  cet hymne au courage des personnes handicapées, de leur famille et de leurs aidants Jean Claude Ameise et Catherine Vincent, tous deux médecins, après un constant réaliste de la situation, traitent sans le citer du sujet dont nous débattrons en  février. La désinstitutionnalisation présente en filigrane  y est comparable à l’Arlésienne de Bizet : au cœur du sujet  même si on ne la voit pas.

Selon les auteurs qui citent le Comité consultatif national d’éthique : « Une société incapable de reconnaître la dignité et la souffrance de la personne, enfant, adolescent ou adulte, la plus vulnérable et la plus démunie, et qui la retranche de la collectivité en raison même de son extrême vulnérabilité, est une société qui perd son humanité. ». Par ailleurs, i semblerait qu’en Suède, le fait d’isoler une personne de la société en l’obligeant à vivre dans une institution soit considéré comme une privation de ses droits civiques – dont le droit de vivre avec les autres, parmi les autres.

Si je peux me permettre un commentaire : il nous reste du chemin à parcourir, mais attention, ne partons quand même pas à l’aventure.

En attendant de vous retrouver à Strasbourg au mois de février, je vous salue bien cordialement.

Papa ras le bol (pas cette fois)

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