Handicap et permis de conduire

Si malgré son handicap et s’il est en mesure de conduire votre fils ou votre fille envisage de franchir le pas qui le conduira à l’obtention du permis de conduire, vos craintes peuvent être justifiées mon son intention ne peut être que louée.

Le parcours jusqu’au sésame n’est toutefois pas sans embûches.permis-mobilite-reduite-750x499.jpg

  • Il faudra d’abord qu’il remplisse un dossier auprès de la commission médicale du permis de conduire de la préfecture qui le convoquera à une visite médicale gratuite pour déterminer son aptitude à la conduite et les aménagements éventuellement nécessaires pour le véhicule.
  • Les épreuves de conduite et de code se dérouleront selon les modalités habituelles avec la possibilité comme pour la plupart des examens, d’aménagements et d’accompagnement.
  • Ensuite, un expert agréé vérifiera que, si besoin il y a, les aménagements du véhicule permettront de pallier le handicap.

A noter enfin que si votre fils ou votre fille est sujet à des crises d’épilepsie, cette affection  figure parmi les problèmes de santé pouvant entraîner une incompatibilité à conduire. Toutefois, un texte ministériel du 20 novembre 2018 stipule qu'après une période de 5 ans sans crise, la délivrance du permis de conduire peut être envisagée après avis d’un médecin agréé.

Et n'oubliez pas : 1-2 et 3 février, Journées Nationales des Parents à Strasbourg. Renseignez vous auprès de votre délégation APF ou de l'établissement- service qui accompagne votre enfant

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