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  • Aménagement pour les épreuves du bac

     Oui à la recommandation du Défenseur des droits ...

    -Mais attention, tout n’est pas dit ! 

    Le déroulement des épreuves du baccalauréat a donné lieu en 2013, comme déjà en 2012 à des réclamations auprès du Défenseur des  droits, à propos des difficultés suscitées par l’aménagement de certaines épreuves et notamment l’accès au temps supplémentaire dont certains élèves en situation de handicap ont bénéficié.  L’attribution de ce que l’on appelle généralement le « tiers temps » a parfois donné lieu à une succession d’épreuves et des journées d’épreuves anormalement longues.

    Malgré les efforts effectués et des propositions d’aménagement pas toujours appliquées, le millésime 2013 a encore provoqué des journées interminables et éprouvantes, notamment en série ES et STG  mais aussi en série L et S.

    C’est pourquoi, en vue des épreuves de juin2014, le Défenseur des droits recommande que : « Dès la fixation du calendrier des épreuves, la question des élèves en situation de handicap bénéficiant d’un tiers temps soit pleinement prise en compte ».

     En outre, l’organisation d’épreuves différées ne pourra être prévue que : « Si et seulement si aucune autre solution n’est concrètement possible ».  Le cas échéant : « L’organisation de telles épreuves devra être expressément prévue dans les textes réglementaires fixant le calendrier du baccalauréat ».

    Nous espérons bien évidement que cette recommandation permettra une prise en compte des aménagements dès la fixation du calendrier des épreuves. Néanmoins, elle nous semble insuffisante à deux points de vue :

     - Elle ne fait référence qu’aux élèves disposant d’un « tiers temps » alors même que les textes sur les aménagements d’examens parlent de « temps majoré ». Quid alors des élèves qui disposent d’un temps d’épreuve doublé voir supérieur ? Ne devraient-ils pas être concernés par cette recommandation ? 

    - Elle propose une organisation d’épreuves différées, mais ne précise pas que ceci doit se faire sur la seule session de juin et pas en proposant de passer quelques épreuves en juin et d’autres en septembre. En effet, comment alors prévoir les aménagements et dispositions nécessaires pour la poursuite des études si ce qui est proposé implique de n’avoir ses résultats qu’en septembre ? Autant dire qu’une année d’études (supérieure)  sera perdue !

     

  • Ecole Inclusion et Sensibilasation

     

    Le 3 décembre dernier, journée internationale du handicap, était une date propice pour une sensibilisation à l’inclusion scolaire.

     

    C’est pourquoi 3 associations ou fédérations (APF APAJH et UNAPEI) ont profité de cette journée pour lancer une opération qui va dans le sens de ce nouveau principe acté dans la loi de programmation et d’orientation pour la refondation de l’école de la république votée en juillet dernier.

     

    Grâce à un kit ludique de sensibilisation pour des élèves de collèges, des bénévoles et enseignants peuvent réaffirmer lors de débats organisés dans les collèges, les principes fondamentaux d’une école ouverte à tous et l’importance du droit à l’éducation en milieu normal pour tous, avec des moyens adaptés aux besoins de chacun.

     

    Ce principe de l’inclusion, souvent mal perçu parce que mal compris, implique  comme l’a rappelé le Ministre de l’Education Monsieur Peillon et ses partenaires, une refonte importante des stratégies éducatives.

     

    Et ce qui apparaît une nécessité pour les élèves en situation de handicap l’est aussi pour l’ensemble de l’avenir de notre système éducatif comme le prouve l’étude PISA parue ces jours derniers. En effet, il apparaît que si la France régresse par rapport à d’autres pays, c’est parce que notre école n’a pas su s’adapter  aussi bien que dans d’autres pays aux élèves en difficulté.

     

    Alors, un programme ambitieux qui mettra en œuvre une stratégie de diversifications des pratiques et des parcours, une réforme des programmes avec une différenciation des pédagogies, une  dynamique de l’innovation, de créativité, d’inventivité, de solidarité et de formation initiale et continue de qualité pour les enseignants ne peut qu’aller dans le sens de cette politique transversale que nous revendiquons pour qu’enfin tous les enfants puissent profiter pleinement d’une école ouverte à tous ;

     

    Car attention à ceux qui guettent les failles de notre système pour organiser une ségrégation scolaire donnant la part belle à des initiatives privées et libérales qui pourrait signifier la fin de la qualité du service public.
    C’est pourquoi la défense de l’inclusion scolaire, c’est aussi la défense de l’école telle que nous la voulons pour tous les enfants.

     

  • Violences et harcèlement en mileu scolaire

     Aujourd'hui 3 Décembre : Journée internationale des personnes handicapées

     

     

    Harcèlement à l’école : que faire ?

     

    Claques, injures, rumeurs, usurpation d’identité sur les réseaux sociaux... Dans le cadre de la campagne de lutte contre le harcèlement à l’école, le ministère de l’éducation nationale présente son site internet rénové

     

    www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr.

     

    Quoi faire et qui contacter en cas de harcèlement ?

     

    • appeler le 0808 80 70 10, numéro stop harcèlement (accessible du lundi au vendredi de 9h à 18h) pour dialoguer avec des spécialistes qui donnent des conseils et peuvent mettre en relation avec le référent harcèlement de l’académie,

    • ou le 0800 200 000 numéro net écoute (accessible du lundi au vendredi de 9h à 19h) pour parler cyber-harcèlement avec des conseils concernant le retrait d’images, de propos blessants voire de comptes.

      Des fiches pratiques sont également disponibles en ligne pour les élèves (victimes et témoins), les parents et les professionnels de l’éducation. Enfin, des questions-réponsespermettent de trouver d’autres conseils mais aussi des documents et des outils pédagogiques.

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    Pour en savoir plus