Mobilisons-nous pour une société inclusive !

A cette période de l’année, nous devrions être dans la post-effervescence et le bilan de nos JNP, Journées Nationales des Parents d’enfants en situation de handicap. La rigueur budgétaire en a décidé autrement, et nos journées n’ont pas eu lieu. Mais cette année, nous nous retrouverons et si ce n’était pour maintenir un peu de suspense je pourrais presque vous dire où.  Mais chaque chose en son temps, notez plutôt la date : Dernier week-end de novembre 2014.

L’an dernier, nous étions réunis du coté de Poitiers pour aborder le troisième, mais certainement pas le dernier volet de notre réflexion pour une société inclusive. En effet, en 2010 nous nous interrogions : « société inclusive, rêve ou réalité pour nos enfants quel que soit leur handicap ? ».  Puis en 2011, nous avons franchi le pas et nous disions : « Osons la société inclusive », du doute nous étions passé à la certitude, une certitude qui nous a permis l’an dernier de lancer le défi : « Mobilisons nous pour cette société inclusive », même si pour certains il existe encore des doutes :

• L'inclusion ne va-t-elle pas laisser du monde au bord de la route ?
• Saura-t-elle faire face aux handicaps les plus lourds ?
• Ne risque-t-elle pas parfois (malgré les bonnes intentions qui l’entourent) de se transformer en  maltraitance ?
• Tout pour tous, ne risque t-’il pas de devenir plus rien pour personne ?

Notre réponse est claire : OUI l’inclusion est possible, d’ailleurs ne commence t-’on pas à la vivre ailleurs, dans certains cas ou lors de certaines actions ?

Toutes ces questions et les réponses qu’elles appellent, vous les trouverez dans les actes des JNP 2012 qui sont maintenant en ligne en cliquant ci après.

Bonne lecture et rendez vous aux JNP 2014. Mais en attendant continuons à nous retrouver régulièrement sur blog.

Merci pour votre fidélité.

Pour lire les actes, cliquez ici

 Bernard DUMAS Coordonnateur du GNP

 Mise en place d’un dispositif d’alerte et de traitement des « situations critiques »

Suite à divers dysfonctionnements largement repris par les médias, et à la demande de la ministre déléguée, chargée des personnes handicapées un dispositif d’alerte et de traitement des « situations critiques » devrait être rapidement mis en place pour faire face à la complexité de certaines situations mettant en danger l’intégrité de la personne ou de sa famille.

Le processus implique les trois principaux échelons politiques de notre société.

Au niveau départemental, il incombera aux MDPH d’instaurer, si elle n’existe pas déjà, une commission en charge de la gestion des situations critiques.

• Sur le plan  régional, ce sont les ARS qui devront désigner un référent dont la mission sera de proposer des solutions régionales afin prendre en charge et accueillir les personnes pour lesquelles aucune solution n’aura pu être identifiée à l’échelon du département. Si aucune solution ne peut être proposée, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) devra être alertée.

• En dernier recours on trouvera une cellule nationale mise en place par la CNSA chargée de répondre aux situations critiques et d’identifier les bonnes pratiques d’accompagnement.

Parallèlement à ce dispositif, un groupe de travail a été mis en place pour s’intéresser aux évolutions de la réglementation et de l’organisation de l’accompagnement des personnes handicapées. Ses préconisations  sont attendues pour  janvier 2014, à la Ministre.

Notons enfin que : M.A.Carlotti est engagée avec détermination pour la création de nouvelles places et pour l’adaptation de l’offre existante, pour l’accueil des personnes les plus en difficulté.