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  • D’accord, pas d’accord ?

    N’hésitez pas à visionner cette vidéo, même si cela peut entraîner discussion ou polémique!

    Dire que j’ai été « émue » en la regardant est un mot bien faible !

    Ce clip, présente les réponses de jeunes trisomiques à la question d’une future maman qui vient d’apprendre que son bébé est atteint de cette malformation chromosomique.

    Ce film s'adresse aux mères, dans un plaidoyer drôle et tendre où chaque jeune valorise ses qualités.

    Il a été visionné plus de 5 millions de fois sur YouTube. Il a aussi décroché 2 trophées d’or et d’argent aux Lions de Cannes en 2014.

    Ce clip devait être diffusé en France gracieusement par les chaînes M6, Canal + et D8.

    Pourtant, le 25 juin, le CSA intervient en envoyant une lettre d'avertissement aux chaînes. Saisi de «plusieurs plaintes de particuliers», précise-t-il, le CSA juge que ce clip, n'est pas d'«intérêt général» et «n'a pas sa place dans un écran publicitaire», au sens de l'article 2 du décret du 27 mars 1992.

    Heurtée par cette position, une des jeunes françaises du clip, a déposé un recours auprès du Conseil d'État pour excès de pouvoir. Conjointement avec six amis porteurs de trisomie 21, qui se sentent offensés et restent «choqués». Aidés par leurs parents dans leur démarche, ils veulent se défendre sur cette décision qui leur semble absurde et « méchante ».

    Toutefois, certains diront que ce clip porte atteinte au droit à l’avortement. Il ne s’adresse pas à la société en général, mais à une maman qui se pose la question d’avorter car elle vient d’apprendre que son enfant sera porteur de trisomie 21.

    Qu’en pensez-vous ?

    Tous à vos ordinateurs, pour vous faire votre propre idée sur le sujet et pourquoi pas, la partager avec nous !

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/03/01016-20141003ARTFIG00011-sept-jeunes-trisomiques-protestent-contre-la-censure-du-csa.php

  • Réforme des rytmes scolaires, qui va payer ?

    Le 16 septembre 2014, le ministère de l’éducation nationale a répondu à une question posée  à propos de la prise en charge des élèves en situation de handicap lors des activités organisées après la classe dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

    Le texte officiel de la réponse ( questions.assemblee-nationale.fr) est l’occasion de réviser ici le glossaire d’une partie de ce qui existe en la matière. On y trouve notamment :

    AVS : Auxiliaire de vie scolaire dont le poste est financé par l’État pour un accompagnement à temps plein, ou non. La durée totale du contrat était jusqu’à présent limitée à 2 ans (si recruté en CUI) ou de 6 ans (si recruté en tant qu’AED)

    AVSi : auxiliaires de vie scolaire pour l'aide individuelle (AVS-i). Il n’est pas fait étatdans ce texte des AVS co et des AVSm (« Co » pour collectif et « m » pour mutualisé)

    CDI : Contrat à durée indéterminée : Jusqu’à présent l’engagement des AVS ne pouvaient pas aller au delà de 6 ans. Dorénavant la loi leur donne la possibilité par dérogation et sous certaines conditions d’accéder à un CDI, notamment s'engager dans une démarche de validation des acquis de l'expérience (VAE)

    AESH : La professionnalisation et la pérennisation des AVS a permis la création des AESH (Accompagnants des Elèves en Situation de Handicap)

    AVS-AED : Il s’agit d’AVS sous contrat AED. C’est-à-dire qu’ils font partie  des Assistants d'éducation (AE ou AED), comme le sont les surveillants. Le sigle AED est souvent préféré par l'administration pour éviter toute confusion avec les aides éducateurs et les adjoints d'enseignement).

    AVS-CUI : Il s’agit des AVS recrutés par le biais d’un contrat aidé de type contrat Unique d’Insertion (CUI).

    PEDT : Le projet éducatif territorial. Il  formalise une démarche permettant aux collectivités territoriales volontaires de proposer à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l'école, organisant ainsi, dans le respect des compétences de chacun, la complémentarité des temps éducatifs. Ce projet relève de la collectivité territoriale compétente. 

     

    DASDEN : Direction académique des services de l’éducation nationale, présente dans chaque département. Les attributions des DSDEN sont définies par le recteur de l’académie dont elles dépendent. Il y a une académie dans chaque région, sauf en Île-de-France, Rhône-Alpes et  Provence-Alpes-Côte d'Azur et donc 97 DADEN et 30 académies en France.DASEN : Directeur académique des services de l'Éducation nationale. Il semblerait, et c’est l’objet de la question, que certains DASEN aient estimé que les communes concernées doivent s'acquitter des dépenses correspondant aux périodes d'accompagnement des enfants hors temps scolaire, ceci à partir du moment où les services des MDPH auront jugé cet accompagnement nécessaire.

    Au bout du compte la réponse ne souffre aucune ambiguïté : Les activités périscolaires sont de la responsabilité des collectivités locales, qui en supportent la charge financière, même si des agents de l'Etat peuvent être mis à leur disposition.