Tous les chiffres le confirment : la loi du 11 février 2005 qui a imposé le droit à la scolarisation des jeunes en situation de handicap et donné la préférence à une scolarisation en milieu ordinaire a permis une progression de 50 % du nombre d'enfants inscrits à l'école ordinaire soit près de 200 000 enfants intégrant ainsi le système scolaire classique ou adapté, et cela grâce notamment la mise en place de matériel adéquat et de personnel spécifique recruté pour un accompagnement adapté.
Malheureusement tous les témoignages de terrain pointent les insuffisances d'un dispositif qui laisse encore un bon nombre d'enfants sans solution de scolarisation ou fréquentant l'école dans des conditions bien peu favorables à leur épanouissement.
Et c'est parce que la colère des familles s'est manifestée largement, notamment sur le problème des AVS (évaluation des besoins et prescription par les MDPH, retard de notifications, qualité du recrutement, formation insuffisante du personnel et non pérennisation des postes...) que le Président de la République, au vu des problèmes non résolus, a décidé de missionner le sénateur Paul Blanc pour identifier les insuffisances du dispositif et élaborer, en concertation avec les administrations concernées, les collectivités locales et les associations représentatives de personnes handicapées, des préconisations qui seront examinées lors de la prochaine conférence nationale du handicap qui se tiendra au mois de juin. Mais cela sera-t-il suffisant...La suite la semaine pochaine.
Le GNP