• Histoire vraie de maltraitance insidieuse

    Voilà quelques jours, un salarié d'une association d'aide à domicile n'a pas pu prendre son service et l'association en charge de la prestation n'a apporté aucune solution immédiate. Finalement, après de nombreux appels téléphoniques, le service a été assuré mais à 11 heures seulement au lieu de 8 h.

    Conséquences : un rendez vous médical raté, reporté de plusieurs semaines et une attente « inconfortable » pour une personne clouée au lit.

    L'APF s'est émue de cette situation rapportée par un adhérent et a rencontré d'autres associations, (AFM, APAJH, ADIMC) pour faire un point sur l'accompagnement mis en place par les services à la personne. Il s'avère que de nombreuses « négligences » sont constatées depuis plusieurs mois. Ainsi on recense :

    • des oublis : l'auxiliaire de vie ne vient pas faire le travail prévu
    • des retards non justifiés
    • des modifications de planning sans consultation de l'usager
    • une rotation incessante des personnels : il faut ré expliquer les tâches à accomplir
    • un recours à des stagiaires sans que les usagers soient prévenus
    • manque de formation des néo recrutés
    • horaires d'intervention inadaptés au projet de vie de la personne
    • etc...

    Les personnels de leur côté semblent de la même façon souffrir de cet état de fait : planning très serré, interventions auprès de personnes différentes chaque jour, manque de formation, rémunération insuffisante, stress au travail avec pour conséquence un turn-over important.

    La dégradation des prestations de service à la personne est trop souvent source de maltraitance et  devient  insupportable pour les usagers. Un constat ne suffit plus, des réactions s'imposent.

    Louis Le Guern

  • TAXE d'HABITATION

     

    ABATTEMENT A LA BASE EN FAVEUR DES PERSONNES HANDICAPEES OU INVALIDES


    Cet abattement n'est applicable qu'en cas de délibération par les collectivités. Mais si c'est le cas, vous devez aussi pour bénéficier de l'abattement facultatif à la base en faveur des personnes handicapées ou invalides, déposer au centre des finances publiques de votre résidence principale la déclaration modèle 1206 GD-SD réservée aux contribuables qui satisfont à au moins une des conditions requises (par ex. : être titulaire de l'AAH, d'une carte d'invalidité, héberger un mineur ou un majeur qui remplit ces conditions... voir la notice explicative sur le site des impôts).

    Et ceci avant le 1er janvier de l'année pour laquelle vous avez droit à cet abattement (Ex. : pour bénéficier de l'abattement en 2011, vous devez déposer la déclaration au plus tard le 31 décembre 2010.) Lorsque la déclaration est souscrite hors délai, l'abattement s'applique à compter du 1er janvier de l'année suivante,  alors ne ratez pas la date ! Mais si vous l'avez déjà fait l'année dernière, inutile de le refaire.

    Charger les formulaires et notice sur le site des impôts

     

    Cet abattement, de 10 % de la valeur locative moyenne des habitations, n'est soumis à aucune condition de revenus (contrairement à l'exonération de la taxe d'habitation pour les personnes invalides ou handicapées qui se fait automatiquement mais sous conditions de ressources. Par ex. il ne faut pas que le revenu fiscal de référence soit supérieur à 10 024 € pour une personne vivant seule.)

     

     

     

  • Osons la bonne année !

    bln8mabz2012.gif

     

    Osons : il s'agit là de l'un des maîtres mots ressortis des Journées Nationales des Parents organisées fin novembre par l'APF.

    D'ailleurs, notre slogan de parents pour cette rencontre n'était il pas : « Osons construire une société inclusive, quels que soient le handicap et le cadre de vie de nos enfants» ?

    Alors, osons avancer vers cette société qui demain leur permettra de vivre avec nous et pas seulement parmi nous. Prenons ensemble le pari d'une transformation sociale en vue d'une société ouverte à tous.

    Osons unir nos efforts et partageons nos avancées.

    Osons ne pas nous résigner. Bougeons ensemble pour davantage de solidarité.

    Certes il faudra du temps, et ce n'est pas en quelques jours que nous gagnerons, mais n'attendons pas que les évènements arrivent. Et même si pour certains et bien malgré eux, inclusion, intégration sont des mots que l'on ne prononce pas ou peu, des mots qui sont exclus de leur langage, nous voulons tous la même chose pour nos enfants. Il ne faudra pas en laisser sur le bord de la route sous prétexte qu'ils ne peuvent pas accéder à la scolarisation. N'hésitons pas à parler d'épanouissement personnel plutôt que de réussite.

     

    Goethe n'a-t-il pas dit : « Quoi que vous fassiez ou que vous rêviez de faire, commencez-le. L'audace a son génie, son pouvoir sa magie ».

    Que l'année débute comme vous le souhaitez et qu'elle puisse se prolonger dans les meilleures conditions possibles.

    A tous et à chacun le Groupe National des Parents d'enfants en situation de handicap souhaite une année réussie, avec le handicap, autour du handicap et au-delà du handicap.

     

    Cécile, Christine, Fiametta, Louis, Martine, Maryse, Patricia, Viviane et Bernard, membres élus du GNP/APF