Madame, Monsieur, Amis lecteurs habitués de ce blog,
Pendant bien longtemps je n’ai connu comme aidants familiaux que ceux que l’on rencontre dans le monde agricole : C’est à dire les membres de la famille, souvent le fils ou la fille, qui contribuent aux travaux de l’exploitation sans avoir le statut de salarié.
L’irruption du handicap au sein ma famille m’a fait découvrir qu’il existait une autre forme d’aidant familial : Celui que l’on devient par la force des choses et parfois malgré soi.
Aujourd’hui en lisant que des « rencontres scientifiques » organisées sous l’égide de la CNSA les 5 et 6 novembre prochains auront pour thème : « Être proche aidant aujourd'hui » ; je suis quelque peu contrarié et je veux le faire savoir. Pourquoi dans cet intitulé, comme dans la présentation du sujet ne pas parler des aidants familiaux. Le mot famille, lorsqu’il s’agit d’aider une personne à l’autonomie réduite, aurait-il disparu du vocabulaire ?
Pourtant, que je sache, les personnes handicapées, quelles soient enfants, jeunes, adultes ou vieillissantes ont pour la plupart, une famille qui doit être reconnue, écoutée et respectée par les professionnels du soin comme par la société en général.
Que l’on parle à l’occasion et dans des cas précis : d’aidant proche, de proche aidant, d’aidant naturel, d’aidant informel ou encore d’aidant principal je veux bien mais au moins que ce ne soit pas au détriment de la reconnaissance de l’aidant familial.
En toutes circonstances, une mère, un père, un frère ou une sœur sont bien plus que des proches, et bien plus peut-être quand il s’agit d’accompagner un enfant en situation de handicap tout en veillant à l’articulation entre « son » projet et les contraintes de son environnement.
Un papa