Quoi de plus facile que de passer d’une année à l’autre - Sans le battage qui est fait autour, on ne s’en rendrait même pas compte.

Naïfs que nous sommes, de vouloir croire que quelques vœux suffiront à changer le cours de l’année qui débute et faire oublier les soucis de celle qui s’achève. Pourtant, les membres du GNP et moi-même allons sacrifier à la tradition, non pas parce que les bonnes mœurs le préconisent, non pas parce nous avons la naïveté de croire en nos rêves, mais parce que nous sommes persuadés qu’il nous est possible de contribuer un tant soit peu à l’amélioration de la qualité de vie de nos enfants quels que soient leur âge, leur handicap et leur lieu de vie.

Faisons fi des vœux traditionnels et rapprochons-nous pour avancer ensemble vers une société  inclusive capable d’offrir des écoles qui accueillent avec tous les aménagements, adaptations et accompagnements nécessaires pour ceux qui souhaitent y aller ; des métiers épanouissants à ceux qui peuvent travailler et pour tous une vie digne dans l’environnement qu’ils ont choisi. 

Au-delà des traditionnelles embrassades pensons les uns aux autres sans pour autant nous oublier.  Sachons nous témoigner mutuellement et en permanence notre désir commun d’aller toujours plus avant pour eux et pour nous.

Quelle soit bonne ou non 2015 passera, « on n’arrête pas le futur ». Alors cherchons et trouvons dans un effort commun, chacun de notre place, les moyens pour qu’elle soit la meilleure possible et  se passe au mieux.

Bonne année

Le Groupe National des Parents (GNP-APF)

 Extrait de la newsletter de Faire Face : l'actualité du handicap

Polyhandicap : comment filmer l'adolescence des "enfants éternels"?

 Bon NOËL à tous

Il y a un mois, nous étions à Lyon-Bron, aux Journées Nationales APF des parents d’enfants en situation de handicap. Trois jours  de cohabitation dans un espace d’échange, de réflexion, de convivialité et de répit au cœur d’un environnement bien spécifique : le nôtre, celui de parents d’enfants handicapés. Ces quatre demies journées passées ensemble, nous ont permis de réfléchir à nos pratiques et réactions, en famille comme en société ou encore au travail, pour faire face à notre situation tout à la fois ordinaire mais si particulière de parents d’enfants handicapés.  

Depuis l’annonce du handicap, plus ou moins bien faite, si tant est qu’elle puisse être « réussie » un jour, certains d’entre nous se sont habitués, d’autres se sont résignés, d’autres ont purement et simplement baissés les bras, tandis que quelques-uns préfèrent se révolter. Heureusement certains gardent la tête hors de l’eau et trouvent le temps de sourire tout en nageant ou surnageant dans l’espoir d’une meilleure qualité de vie que leur offrirait une société plus inclusive. 

A l’occasion de cette fête de Noël, toujours porteuse d’un peu d’émerveillement, je reprendrai des propos entendus récemment : « ne nous laissons pas fossiliser par le vent de la mauvaise humeur, de la sinistrose, et du défaitisme … Il en faut si peu pour choisir la vie, ce n’est pas qu’une question de tempérament* ». Bien sûr, si le verre est à moitié plein, il n’en reste pas moins à moitié vide. Mais même si au fond on n’y trouvait qu’un dixième ou un centième, efforçons nous d’apprécier cette infime quantité en écartant un peu la raison de nos angoisses et notre contrariété. 

Rien ne viendra sans doute enlever notre problème, mais aujourd’hui 25 décembre, souhaitons nous les uns aux autres, que la féérie de Noël nous aide à le  vivre autrement pour sortir ne serait ce qu’un moment de la morosité et du repli sur soi qui nous guettent.  

Je vous souhaite le plus agréable des Noël possible pour vous et votre famille. 

Bernard DUMAS, coordonnateur du GNP