Nous profitons du calme relatif de la saison estivale pour revenir sur un article paru dans la revue Hospimédia le 22 mars dernier. Il est écrit : Les professionnels ont le devoir d'aider les personnes handicapées à décider par elles-mêmes.
Tel est le fruit d’une réflexion menée par l'Association des foyers de vie d'Alsace (Afva) autour du thème récurent : Comment respecter les choix de vie d'une personne qui ne s'exprime pas forcément, respecter son consentement, ne pas arbitrer à sa place... Une réflexion qui passe, on ne le dira jamais assez par la reconnaissance de la personne avant celle de son handicap et par un accompagnement bienveillant pour l'aider à décider par elle-même et vivre libre avec son handicap.
Pourtant, souligne à juste titre l’article combien de parents parlent encore de leurs « petits » alors qu’ils ont 30 ou 40 ans ?
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– Loin de nous l’idée d’avancer le moindre reproche, mais parents, il nous appartient d’être aussi une « personne de soutien » pour aider nos enfants en situation de handicap devenus adultes à prendre leur destin en main, exprimer leurs souhaits et les formuler afin qu'ils soient compréhensibles par tous. Nous n’avons pas trouvé de terme équivalent pour « personne de soutien » mais au Canada les personnes de soutien peuvent être des professionnels, des parents, des administrateurs ou des bénévoles.
Parents ne serait-il pas dommage de se faire piquer la place ?