• 3977 Vous connaissez ?

    3977 : Numéro national d’appel contre la maltraitance.

    Sont concernées les personnes âgées, mais aussi les personnes en situation de handicap, dont nos enfants, et pas uniquement eux.

    Personne n’est à l’abri et dans notre environnement nous pouvons tous y être malheureusement confrontés ou en être victimes. Que ce soit au travail, dans notre vie privée ou même et pire encore, en famille. 
    Ceci, quel que soit notre lieu de vie : La maltraitance se rencontre aussi bien à la maison qu’en établissement pour ceux qui y vivent. Nous pouvons tous en être témoins et tout le monde peut être touché, notamment les plus faibles : les personnes âgées, les personnes handicapées, les enfants qu’ils soient ou non en situation de handicap...

    La maltraitance ne peut être tolérée, chacun doit la condamner, la dénoncer et la combattre avec force et détermination. Il nous incombe d’aider et de veiller sur ceux qui du fait de leur fragilité ne sont pas en mesure de se protéger et de se défendre.

    Il existe, pour les personnes en situation de handicap comme pour les personnes âgées, deux types maltraitance. L’une délibérée et parfois malveillante que l’on peut qualifier d’active, l’autre provenant de mauvaises habitudes, de petits gestes issus de l’’ignorance ou d’une simple bonne volonté mal concrétisée. Elle est dite : passive. Dans tous les cas l’une et l’autre génèrent une grande diversité de situations allant de la négligence à la violence assorties de souffrance pour la victime.

    De toute façon en cas de sévices, défaut de soins, abus de confiance, violations des droits, humiliation, infantilisation …humiliation,  et la liste n’est pas exhaustive :

    Réagissez : Appelez au moins le 3977

     

    Ce numéro national unique est ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 19 h (coût d’un appel local depuis un téléphone fixe). Des professionnels sont à votre écoute pour vous assurer soutien et conseils. Et si vous le souhaitez, une prise en charge de proximité pourra être réalisée par les acteurs locaux.

    3977, un numéro du Ministère de la solidarité et de la cohésion sociale

  • Places de stationnement réservées aux personnes handicapées

    Les places de stationnement réservées aux personnes handicapées sont-elles gratuites ? Telle est là question que nous a posée un de nos lecteurs, parent d'un enfant en situaton de handicap moteur.

    La réglementation nationale n’impose pas que les places de stationnement réservées soient gratuites. En fait, le conseil municipal, ou l’organe délibérant de l’EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) ayant la compétence «transports urbains» et qui est dûment habilité par ses statuts, peut définir des voies où une redevance de stationnement pourra être perçue (article L 2333-87 du code général des collectivités territoriales). Cette redevance doit être compatible avec les dispositions du PDU (Plan de Déplacement Urbain) s’il existe.

    La délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’EPCI fixe la tarification qui peut être appliquée sur ces voies. Elle peut prévoir une tranche gratuite pour une durée déterminée et une tarification spécifique pour certaines catégories d’usagers (article L 2333-87 du code général des collectivités territoriales).

    Dans le cas où la commune ou l’EPCI décide d’accorder la gratuité aux personnes handicapées, la présentation de la carte de stationnement pour personnes handicapées est suffisante pour obtenir cette gratuité (article L 241-3-2 du code de l’action sociale et des familles).

    La politique tarifaire du stationnement et l’exonération de certaines personnes sont ainsi de la seule responsabilité de la commune ou de l’EPCI. Il convient donc de se rapprocher des services de la mairie pour connaître la politique tarifaire pratiquée sur ses emplacements réservés.

    Source : www.service-public.fr

  • Ne restez pas seuls

    RENCONTRE PARENTS

    Il me tient à cœur de faire part de mon témoignage en tant que maman d’un enfant handicapé.

    Arrivés récemment dans le département de l’Essonne, nous étions totalement perdus, plus aucun repère, et avec un enfant handicapé la pente est encore plus raide.

    Le premier réflexe a été de se rapprocher de la MDPH de l’Essonne à Evry,  pour être aidés et conseillés, mais par manque de tact, de connaissance ou de formation, nous avons eu le sentiment d’être encore plus isolés.

    Ayant pendant très longtemps fait partie d’un groupe de parents, je sais le poids que cela peut représenter, plutôt que d’être seule.

    Je connaissais l’APF, j’avais participé une fois à la journée nationale des parents. J’ai donc envoyé un mail via le site et j’ai eu très vite une réponse d’un parent bénévole. Elle m’a été d’une aide précieuse dans mes démarches, et elle m’a mise en contact avec le groupe de parents, animée par une psychologue.

    La réunion est mensuelle, le samedi.

    Lors de ces réunions, les échanges d’expériences,  parler de ses problèmes, mais aussi de ce qui fonctionne, est un apport mutuel important. On peut aussi évoquer des sujets difficiles à aborder avec ses proches. On en ressort avec beaucoup plus de force !

    Je regrette simplement qu’une dizaine de familles seulement participent à cette rencontre. Nous sommes complètement pris par le quotidien et nous ne sommes pas toujours conscients d’avoir un grand besoin d’échanges : nous donnons, nous recevons.

    Nous avons émis le désir que les prochaines rencontres, à partir de septembre, puissent être articulées autour de thèmes importants. Exemples : la MDPH, l’intégration scolaire, le besoin d’indépendance des jeunes adultes, la relation d’amitié,  la relation amoureuse, … Les familles récemment touchées par le handicap d’un enfant,  peuvent trouver certaines réponses.

    En faisant part de mon expérience, j’espère vivement que des familles nous rejoindront. Même si nous sommes très actifs séparément, il est bien de faire vivre un groupe et donner plus de force au combat que nous menons chaque jour.

    SH