L’ IMC, objet d’une interpellation du ministère des affaires sociales et de la santé
Le 25 juin 2013, un député de Loire atlantique a interrogé Mme la Ministre des affaires sociales et de la santé sur la pratique d’une nouvelle thérapie développée pour les enfants souffrant d'infirmité motrice cérébrale (IMC). Il demande si des études concernant ce type d’opération chirurgicale ont été menées en France et si le Gouvernement souhaite faire évoluer sa position de non prise en charge.
Il s’agit de la myoténofasciotomie, une intervention qui permet de traiter les problèmes musculaires des patients souffrant d'IMC. Cet acte chirurgical est pratiqué en Espagne, mais n’est pas reconnu en France.
La réponse du Ministère, parue au JO du 25 février 2014 confirme qu’à ce jour, cette technique n'a pas fait l'objet en France d'une évaluation scientifique de son efficacité thérapeutique, et le rapport entre les risques et les bénéfices n'est pas connu. Il n'y a pas eu d'évaluation du service médical rendu.
En conséquence, la prise en charge par l'assurance maladie ne peut intervenir puisqu’elle repose sur le fondement d'une évaluation de l’efficacité thérapeutique de l’acte médical.
Le ministère précise toutefois que « les sociétés savantes* peuvent saisir la haute autorité de santé afin qu'elle se prononce sur les indications et le service médical rendu éventuel de cet acte ».
Il existe à ce jour en France diverses associations, plus ou moins crées pour la circonstance, dont l’objectif est de récolter des dons afin d’ aider les familles qui font le choix de ce type d’intervention.
*Une société savante regroupe des experts qui, par leurs travaux et leur réflexion, font avancer la connaissance dans leur domaine d'activité.(Wikipédia)