Santé - Page 4

  • A propos des orthoptistes

    Depuis le 7 décembre 2016, les actes susceptibles d'être réalisés par les orthoptistes sont élargis.

    Faut-il le rappeler ? - L'orthoptie consiste en des actes d'exploration, de rééducation et de réadaptation de la vision utilisant éventuellement des appareils et destinés à traiter les anomalies de la fonction visuelle. L'orthoptiste intervient sur prescription médicale.

    Dorénavant, selon la publication du 06 décembre 2016 de la Direction de l'information légale et administrative les orthoptistes peuvent accomplir certains actes relevant jusqu'à présent de la compétence des ophtalmologistes, ceux-ci restant chargés des prescriptions médicales.

    Ainsi, lorsqu'il exerce dans le cabinet d'un médecin ophtalmologiste, au sein d'un établissement de santé ou dans les services de santé au travail, l'orthoptiste peut participer à la prise en charge des patients suivis par un médecin ophtalmologiste et il peut :

    • préparer l'examen médical effectué par le médecin ophtalmologiste ;
    • suivre un patient dont la pathologie visuelle est déjà diagnostiquée afin de vérifier que l'état reste stabilisé.

    L'orthoptiste peut également :

    • déterminer l'acuité visuelle et la réfraction, avec ou sans dilatation ;
    • procéder à l'irrigation de l'œil et instillation de collyres ;
    • recueillir des sécrétions lacrymales ;
    • réaliser les séances d'apprentissage à la manipulation et à la pose des lentilles de contact oculaire et des verres scléraux.

    Mais au fait, si vous fréquentez les ophtalmologistes (appelés oculistes au temps où les dépassements d’honoraires n’étaient pas monnaie courante), n’avez-vous pas l’impression que cela avait tendance à déjà se pratiquer. Étonnant non ? - De voir comment certaines décisions mettent des lustres pour être appliquées alors que d’autres sont tout naturellement anticipées dans la pratique.

  • ALD : La procédure est simplifiée

    Depuis le 15 octobre, la procédure d'admission au régime des affections de longue durée (ALD) est simplifiée.

    Mais saviez vous que : à défaut de demande adressée par un médecin, tout patient estimant pouvoir bénéficier du régime des affections de longue durée peut en faire la demande auprès de sa CPAM. Le service du contrôle médical se rapprochera alors du médecin traitant du patient s'il en a un, afin de lui transmettre un avis sur sa demande.

    En ce qui concerne les simplifications :

    • Le délai dans lequel le service du contrôle médical fait connaître son avis sur le protocole de soins établi par le médecin traitant, est ramené à deux semaines. À défaut de demande d'informations complémentaires dans le délai de deux semaines, l'avis du service du contrôle médical est considéré comme favorable  Toutefois, si le service du contrôle médical demande des informations complémentaires au médecin traitant, ce délai est suspendu pour une durée maximale de deux mois..
    • Malgré l’accord tacite au bout de deux semaines le directeur de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), dont dépend le patient, dispose d'un délai d'un mois pour informer le patient sur la suppression ou la limitation de sa participation financière aux actes, prestations et traitements médicaux prévus par le protocole de soins.

    *Pour en savoir plus : La procédure d'admission au régime des ALD est simplifiée

  • Assurer la santé buccodentaire nos enfants

    Soins buccodentaires et handicap

    Bonne nouvelle ou tout au moins belle promesse pour faciliter l’accès  aux soins buccodentaires des personnes et de nos enfants à mobilité réduite.

     Si l’on en croit le support d’information de notre association « Faire Face » accessible en permanence depuis ce blog en cliquant sur : Actualité magazine Faire Face dans la rubrique l’Association des paralysés de France à droite de cet écran :

    Le gouvernement veut encourager l’accès aux soins dentaires. « L’objectif est de déployer 100 bucco-bus d’ici à 2020, avec deux dispositifs par région dès 2018 », précise Matignon. Un budget de 25 millions d’euros y sera dédié (10 millions pour le fonctionnement et 15 pour l’investissement). Selon la photo jointe, il s’agirait de minibus de type camping car capables de se déplacer pour assurer des soins avec le souci d’une plus grande proximité.

    D’autre part, les soins spécifiques assurés par les dentistes dans leur cabinet seront mieux rémunérés afin d’inciter davantage d’entre eux à se préoccuper de ces patients handicapés. Le budget mobilisé pourra s’élever à 12,5 millions d’euros par an »*

    *Extrait d’un article paru dans : http://www.faire-face.fr/2016/12/02/handicap-valls-parents-chomeurs/

    Ce qu'en pense le GNP : Paroles paroles ou bien du concret en perspective ? - Propos de fin de mandats ou promesses électorales ?