- Page 2

  • Handicap : Le CAMSP, un passage obligé ?

    Un rappel pour vous aider : Les CAMSP

    Malgré la diversité des  types d’établissement  et structures existants, les premiers vers lesquels, parents, nous nous tournons, ou nous sommes tournés sont bien souvent les CAMSP* (Centre d’Action Médico-sociale Précoce). Ils ont été créés pour recevoir les enfants, de zéro+ à 6 ans. En matière de gestion, ils dépendent d’une institution publique, en général le conseil départemental, ou d’une structure privée comme la notre (APF**).

    Quelle est leur mission ?

    • Conseil et de soutien des familles
    • Dépistage des handicaps et autres déficiences
    • Prévention de leur aggravation
    • Rééducation par cures ambulatoires
    • Accompagnement des familles, et le lien avec les écoles, établissements spécialisés et les commissions spécifiques.
    • Aide à l’intégration dans les structures d’accueil ordinaires de la petite enfance
    • Lien le cas échéant avec structures hospitalières …

    Important : Les CAMSP qui peuvent être polyvalents ou spécialisés dans tel ou tel type de handicap reçoivent les familles qui en font la demande sans avoir besoin d’une orientation par la MDPH

    *On compte à ce jour en France  250 CAMSP répertoriés ci après : http://anecamsp.org/annuaire/

    **Notre seule association, sur les quelques centaines d’établissement qu’elle gère compte au moins 30 catégories d’établissements différentes que vous pourrez retrouver sur  L'APF en France

  • Sivous pensez que les droits de vos enfants sont baffoués ...

    Nous ne vous le dirons jamais assez : Pour faire valoir vos droits ou ceux de vos enfants n’hésitez pas à saisir le Défenseur des droits. www.defenseurdesdroits.fr/

     

    A  titre d’exemple voici quelques extraits d’un article paru dans « Le quotidien du médecin »

    Dans un établissement (MAS) un dispositif de vidéo surveillance permanente avait été installé, y compris et sans son consentement dans la chambre d’un adulte dont la maman est tutrice. Elle a saisi le Défenseur  et en réponse le Défenseur des droits  a recommandé à la direction de l’établissement d’adopter sans délai toutes les mesures propres à satisfaire aux exigences légales en la matière, en cessant les pratiques illégales, en sollicitant les autorisations requises, en informant les personnes concernées et en adoptant un usage de la vidéosurveillance raisonné et respectueux de la vie privée. Il exige dans les deux mois un compte rendu des suites données à ces recommandations.

    L’installation abusive n’avait l’objet d’aucun accord préalable des usagers ou des salariés et la confidentialité des données ne paraissait pas protégée pouvant ainsi donner lieu à des abus de visionnages. 

     

     Pour lire l’article : http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/06/30/handicap-et-videosurveillance-le-defenseur-des-droits-denonce-les-pratiques-illegales-et-rappelle-les-regles_817991