Sous l’égide de la CNCDH (Commission Nationale Consultative des Droits de L’Homme vient de paraitre : Agir contre les maltraitances dans le système de santé : une nécessité pour respecter les droits fondamentaux
Gardons nous de généraliser toutes les critiques qui peuvent être faites à notre système de soins et de santé. Certains l’envie. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut passer sous silence de trop nombreux actes de maltraitance connus, cachés ou tout simplement ignorés. Ils engendrent trop de souffrance.
Pour mettre fin à ces excès qui de près ou de loin portent atteinte aux droits fondamentaux, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) appelle les pouvoirs publics à remettre l’humain au cœur du système de santé français en reprenant cet extrait d’un rapport de 2009 « la maltraitance est avant tout le fait d’un système et non pas d’un individu ».
Il ne s’agit donc pas d’opposer les patients et les familles aux médecins et autres personnels de santé, mais de mettre en évidence les souffrances de l’ensemble des acteurs du système médical, quel que soit le côté de la barrière où ils sont, et, interroger les mécanismes d’un système de santé qui engendre des souffrances.
Dans ce rapport la CNCDH propose, de privilégier un système de santé fondé sur l’humain qui puisse garantir les droits fondamentaux en s’adaptant aux spécificités de chacun, afin suggérer des pistes de réflexion et des recommandations pour un système de santé inclusif et bientraitant.
Pour télécharger le document : http://www.cncdh.fr/fr/publications/agir-contre-les-maltraitances-dans-le-systeme-de-sante-une-necessite-pour-respecter-les
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Citations du jour : « Quand tu n'es pas autonome, tu passes plus de temps à attendre qu'à faire les choses. Un bon patient sait patienter. » (Grand Corps Malade)
"Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes ; on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve". (Grand Corps Malade)