Scolarité/Etudes - Page 31

  • Message de Jean-Marie Barbier, Président de l'APF

    Chèrs(es) amis(es),

    En cette fin de 1er trimestre scolaire nous vous relayons ci après l’appel de JM Barbier, Président de l’APF dont notre Groupe National de Parents fait partie :

    « Lors de la rentrée scolaire 2012, 20 000 enfants ont été exclus de toute scolarisation du fait de leur handicap.

    Alors qu'aller à l'école, faire des études, avoir des activités de loisirs avec des jeunes de son âge est le quotidien d'une majorité d'enfants, adolescents et jeunes adultes, ce quotidien ne coule pas toujours de source pour les enfants et les jeunes en situation de handicap.

    Pourtant, l'éducation est tout à la fois un droit fondamental et une obligation citoyenne.

    C'est pour que ce droit soit respecté, que l'Association des Paralysés de France agit sur tous les fronts :

    • Sensibilisation des enfants et des enseignants au handicap moteur
    • Soutien aux parents et aux accompagnants d'enfant en situation de handicap
    • Action de plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour une école ouverte à tous

    Mobilisons nous pour faire entendre notre voix et porter toujours plus haut nos légitimes revendications ».

  • les assistants d'éducation

    Que faut-il en penser ?

    A la question : Serait-il possible d'envisager des mesures pour lutter contre la situation de précarité dans laquelle se trouvent les assistants d'éducation à l'issue des six années de leurs contrats.

    Il a été répondu : (JO du 04/12/2012)

    Les assistants d'éducation sont essentiels au bon fonctionnement des établissements. Ils apportent un soutien indispensable à l'équipe éducative pour l'encadrement et la surveillance des élèves, pour l'assistance pédagogique dans les établissements de l'éducation prioritaire et pour l'aide à l'accueil et à l'intégration scolaires des élèves en situation de handicap, y compris en dehors du temps scolaire. Cette fonction a trop longtemps été négligée par le précédent Gouvernement. Si les assistants d'éducation sont recrutés par des contrats d'une durée maximale de trois ans, renouvelables dans la limite d'une période d'engagement totale de six ans, il n'en demeure pas moins qu'ils doivent pouvoir bénéficier de certaines perspectives professionnelles. Ainsi, pendant leur contrat, les assistants d'éducation doivent avoir accès aux formations prévues par les textes et, notamment, lorsqu'ils prennent en charge des enfants en situation de handicap. A l'issue de leur contrat, les assistants d'éducation peuvent demander à faire valider l'expérience acquise dans les conditions définies par les articles L. 900-1 et L. 934-1 du code du travail. Ils peuvent également se présenter aux différents concours des métiers de l'enseignement, notamment aux concours internes. Au moment où les recrutements de professeurs augmentent fortement (47 % de postes supplémentaires offerts aux concours externes publics à la session 2013), les assistants d'éducation se voient offrir une véritable chance de pouvoir mener à bien un projet professionnel au sein de l'éducation nationale

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    A noter que : le gouvernement ne parle par de métier, mais d’une professionnalisation pouvant mener vers un métier existant. Ce n’est pas la même chose, et cela nous convient bien mieux.

    Le Groupe National des Parents / APF

     

  • Scolarité

    Elèves de 3ème porteurs de handicap

    plus brimés que les autres ?

    L’APF demande au gouvernement des mesures dès 2013!

    L’APF s’inquiète des chiffres publiés dans le projet de loi de finances (PLF) 2013 concernant la qualité de vie perçue et les brimades déclarées par les élèves de classes de troisième et demande au gouvernement de revoir ses objectifs.

    En 2012, 85% des élèves de 3ème déclarent un niveau élevé de satisfaction globale de vie, mais ils ne sont plus que 71% quand ils sont porteurs de handicap. Pire, 28 % des élèves de 3ème déclarent avoir été brimés au cours des 2 derniers mois, mais cette proportion passe à 45 % quand il s’agit d’élèves porteurs de handicap !

    Comment expliquer une telle différence ? Les élèves porteurs de handicap sont-ils simplement plus sensibles ? Perçoivent-ils comme une brimade ce que d’autres ne perçoivent pas comme tel ?

    C’est peut-être le cas, et le fait que le PLF ne donne aucune précision sur ce qui est entendu comme étant une brimade ne nous aide pas à expliquer cet écart. Mais il n’est pas aberrant de penser plutôt que, parce qu’ils sont porteurs de handicap, ces élèves sont effectivement davantage sujets à des brimades ! Que, parce qu’ils sont porteurs de handicap, leur qualité de vie est effectivement moins bonne que celle des autres élèves !

    En revanche, ce qui est aberrant, c’est que le gouvernement ne se donne pas pour objectif de combler cet écart dès 2013 ! Pire, il abandonne cet objectif parce qu’il n’a pas pu l’atteindre en 2012 !

    L’APF ne peut se satisfaire de cette décision et demande au gouvernement de mettre tout en œuvre pour que plus aucun élève, qu’il se dise porteur de handicap ou non, ne déclare avoir été brimé au collège.

    Texte publié sur blogb Reflexe handicap de l’APF