• Examens de santé obligatoires pour les enfants jusque 16 ans

    Un décret paru au Journal officiel du 28 février 2019 dresse la liste des examens qui sont obligatoires pour les enfants jusqu'à 16 ans. Il est complété par un arrêté paru le même jour qui en fixe le calendrier. Tous deux sont entrés en vigueur le 1er mars 2019.

    Le suivi préventif des enfants comprend notamment 20 examens médicaux obligatoires au cours des 16 premières années. Ces examens portent sur :

    • La surveillance de la croissance staturo-pondérale de l'enfant (développement en taille et en poids selon des normes fixées en fonction de l'âge et du sexe) ;
    • La surveillance de son développement physique, psychoaffectif et neuro-développemental ;
    • Le dépistage des troubles sensoriels ;
    • La pratique ou la vérification des vaccinations ;
    • La promotion des comportements et environnements favorables à la santé.

    Ils sont réalisés par le médecin traitant de l'enfant ou par un autre médecin choisi par les parents ou par les personnes titulaires de l'exercice de l'autorité parentale ou les personnes ou services à qui l'enfant a été confié. Avant les 6 ans de l'enfant, ces examens peuvent être faits par un médecin d'une consultation de protection maternelle et infantile (PMI). Au cours de la 6e année de l'enfant, l'examen obligatoire peut être fait par un médecin de l'Éducation nationale.

    Les résultats sont mentionnés dans le carnet de santé et, le cas échéant, dans le dossier médical partagé de l'enfant. 3 examens pratiqués au cours des 3 premières années donnent lieu à l'établissement d'un certificat de santé.

    Vous trouverez le calendrier détaillé des examens obligatoires sur la fiche de Service-public.fr : Suivi médical de l'enfant : examens médicaux obligatoires .

  • DuoDay...DuoDay… Késako ?

    Est-ce un nouveau jeux télévisé ?

    Est-ce un duo d'une journée pour un concours de chant ? 

    Et bien non : partout en France, des salariés, artisans, chefs d’entreprises, responsables associatifs, ont accepté de former un binôme avec une personne en situation de handicap, le temps d'une journée de travail ou d'observation, pour ensemble, dépasser nos préjugés et avancer vers l’inclusion

    De leur côté, de nombreuses structures d'accompagnement des personnes handicapées se sont mobilisées pour organiser ces duos. Nous savons que la deuxième édition se tiendra le 16 Mai prochain... Si vous souhaitez y participer, contactez votre délégation qui vous donnera toutes les informations, bulletins d’inscription, etc. 

  • Demandes de la CAF - Suites

    Suite à notre article du 20 janvier 2019 sur un courrier que beaucoup de familles qui comptent dans leur foyer fiscal un enfant adulte bénéficiant de l'AAH avec ou sans complément ont reçu.


    La CAF demande sur ce courrier de préciser les natures et montants perçus au titre de revenus de placement pour le foyer. Et plusieurs d'entre vous nous ont fait part d'une diminution du montant des allocations de leur enfant, et même pour certains d’un arrêt de versement de l’AAH mais aussi par voie conséquence de la majoration vie autonome ou du complément de revenu ! Et même de l’APL…

     

    Suite à ce dysfonctionnement, APF France handicap s'est rapproché de la CNAF (Caisse Nationale des Allocations Familiales...) qui a reconnu le problème et s'est engagée lors de la séance du CNCPH (Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées) du 14 février 2019 à informer les réseaux CAF pour un traitement adapté des situations. Sont déjà en cours :

    • les éléments d’information supplémentaires sur la notion de revenus de placement prévus pour être diffusés sur le site caf.fr,  
    • l’information au réseau des CAF pour un traitement adapté des situations.

     

    En revanche, il faut absolument renvoyer l'imprimé complété pour permettre le rétablissement plus rapide des droits.


    Il est bien utile de rappeler que les revenus des parents et leurs revenus de placements ne rentrent pas en compte pour le calcul de l'AAH.
    SEULS les revenus de placements des personnes allocataires sont à prendre en compte par la CAF.



    Donc vigilance et n'hésitez pas à nous faire part de vos éventuelles difficultés, ou à contacter votre délégation, pour être accompagné par le service juridique si besoin.