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  • MDPH

    Parents satisfaits :

    OUI, mais toujours vigilants !

    L’inquiétude et la mobilisation des associations ont été prises en compte par le gouvernement qui a retiré les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) du projet de loi sur la décentralisation. Pour le moment, les MDPH restent des GIP (Groupements d’intérêt public) dont les départements assurent la tutelle administrative et financière. Elles ne deviennent plus des services intégrés des départements. Avec l’association des paralysés de France (APF) nous saluons ce retrait mais avec elle nous appelons à « rester vigilants », car comme elle le souligne « le fonctionnement des MDPH présente toujours de nombreux dysfonctionnements et limites qu’il est nécessaire de traiter au plus vite ».

    Depuis plusieurs mois, l’APF avec d’autres associations dénonce ce projet, « contraire à l’esprit de la loi handicap de 2005. Il aurait entraîné de façon certaine, « de grandes disparités de traitement entre les départements et aurait eu des conséquences désastreuses pour les personnes en situation de handicap » et par le fait nos enfants handicapés.

    Mais l’APF reste attentive car la disposition peut être réintroduite par voie d’amendements et la question du fonctionnement des MDPH reste d’actualité, notamment avec la réforme de la dépendance à venir et les discussions autour des MDA (Maisons de l’Autonomie).

    L’association poursuit donc sa mobilisation, au niveau national et départemental, pour conserver le modèle actuel de gouvernance des MDPH dans l’intérêt des personnes en situation de handicap et de leur famille pour que la réforme de la dépendance, à venir, prenne en compte tous les besoins et attentes de toutes les personnes en situation de handicap !

    Le GNP/APF

     

  • On ne vous le dira jamais assez :

    Parents d’enfant en situation de handicap, ne restez pas seuls !

    Pour le seul mois de janvier 2013, notre blog, votre blog, a reçu 3306 visites. Et, comme il n’est pas improbable que votre passage ou vos passages aient contribué à ce résultat : Merci

    Ce score est honorable mais  aussi et surtout encourageant, car ce n’est probablement pas par hasard que l’on arrive sur  « Le blog des parents d’enfants en situation de handicap ». La puissance des moteurs de recherche actuels laisse penser que la majorité de nos lecteurs est constituée de personnes concernées.

    Peu importe si nous attirons davantage l’attention sur le handicap moteur de nos enfants avec ou sans troubles associés, nous sommes tous engagés pour eux et avec eux dans le même combat pour leur dignité leur autonomie et leur inclusion dès aujourd’hui dans la société de demain.

    Le nombre de visites a son importance, mais sachons ne pas nous en satisfaire et nous y arrêter. Appliquons nous plutôt à le prendre en considération pour démontrer et conclure que nous ne sommes pas seuls.

    Quel que soit le niveau de notre engament nous avons besoin de nous serrer les coudes, d’échanger et de mutualiser nos savoirs, nos questions et nos avancées. Je ne doute pas un seul instant que la plupart d’entre vous adhèrent à une association. Qu’importe qu’elle soit locale ou nationale, nous avons tous notre combat à mener et notre mot à dire. Elles sont notre porte voix, elles nous épaulent et nous fédèrent.

    Pour nous, Groupe National de Parents c’est l’APF. L’Association des paralysés de France qui compte à ce jour plus de 25000 adhérents répartis sur 97 délégations départementales et gère 378 structures dont 126 pour enfants et adolescents.

    Mais qu’importe le niveau et le lieu de notre engagement ce qui est important, c’est de savoir qu’ici ou ailleurs, parents, nous ne sommes pas seuls.

    Pour le GNP / APF : Le coordinateur : Bernard DUMAS

  • Attribution de l'AAH

    Ne désespérons pas,

    mais restons vigilants

    Malgré la question d’un député (Assemblée Nationale séance du 13/11/2012) sur l’attribution de l’AAH aux personnes qui ont un taux d’incapacité compris entre 50 et 79% et une restriction substantielle et durable d'accès à un emploi (RSDA)E du fait du handicap, rien ne semble devoir changer :

    La décision prise par la CDAPH reste prise  pour une durée de un à deux ans. Ce qui n’enlève rien à la surcharge des MDPH et met les personnes concernées dans l’obligation de gérer de façon quasi permanente, un dossier de demande d'AAH avec la crainte d’une rupture de ressources si la MDPH se trouve dans l’incapacité de gérer le dossier en temps et en heure..

    Néanmoins, l’intention reste louable, car ce mode de fonctionnement, même s’il induit une charge de travail supplémentaire pour les MDPH, est censé coller au plus près aux fluctuations de la réalité (perte d'emploi, accident, ruptures familiales, évolution du handicap …) et permettre d’assurer par le fait une prévention des ruptures. Certes il implique un réexamen régulier des droits, mais permet aussi d’éviter des prescriptions trop longues pouvant provoquer une éviction durable du monde du travail. Car la RSDAE peut être très fluctuante en fonction de nombreux facteurs, médicaux ou extérieurs, comme les moyens de compensation du handicap ou le contexte du marché de l'emploi.

    Et puis, tout n’est pas perdu car : l'inspection générale des finances et celle des affaires sociales ont été chargées d'une mission relative à l'AAH. Elle permettra d'analyser, les pratiques des MDPH, la pertinence des référentiels et l'efficacité des outils et des formations mis à disposition des équipes pluridisciplinaires ainsi que les modalités d'appréciation de l'employabilité des personnes faisant une demande d'AAH et la mobilisation des dispositifs de formation et d'accompagnement.

    Alors, ne la perdons pas de vue et attendons ses conclusions.

    Bernard DUMAS : coordonnateur du GNP/APF

    Pour en savoir plus : http://questions.assemblee-nationale.fr.