Connaissez-vous le congé de solidarité familiale ?
Depuis 2003, la demande d’un congé de solidarité familiale permettait aux salariés du secteur privé d’assister un de leurs proches souffrant d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital.
Les parents d’enfants en situation de handicap peuvent être confrontés à une telle situation, d’où notre intérêt pour ce texte. Mais ce congé ne concernait pas les salariés du secteur public.
Depuis janvier 2013, les fonctionnaires stagiaires et titulaires en activité ou en détachement, et les agents contractuels, peuvent aussi demander un congé de solidarité familiale.
Le congé de solidarité familiale peut être accordé pour rester auprès :
- d'un ascendant,
- d'un descendant,
- d'un frère ou d'une sœur,
- d'une personne partageant le même domicile que le bénéficiaire du congé ou l'ayant désigné comme sa personne de confiance.
Il peut être accordé :
- pour une période continue d'une durée maximale de 3 mois, renouvelable une fois,
- par périodes fractionnées d'au moins 7 jours consécutifs, dont la durée cumulée ne peut être supérieure à 6 mois,
- sous forme d'un temps partiel à 50 %, 60 %, 70 % ou 80 % du temps complet pour une durée maximale de 3 mois, renouvelable une fois.
Le bénéficiaire du congé de solidarité familiale perçoit de son administration une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie.
Le congé de solidarité familiale et l'allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie sont accordés sur demande écrite de l'agent.
Vous trouverez toutes les informations sur le site :
http://vosdroits.service-public.fr/