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  • Un livre de Chantal BRUNO

      Mère d'un enfant handicapé, pourquoi moi ?

     


    Dans la préface Henri-Jacques Stiker, philosophe, historien et anthropologue de l'infirmité, écrit "Le lecteur qui ne lâchera pas facilement ces récits, recevra cet ouvrage en plein cœur et en plein esprit".

    Ce texte, à la fois émouvant et dérangeant, donne à lire le parcours intérieur et social de mamans dont l'enfant est touché par une déficience. Avoir un enfant qui a des déficiences est une expérience unique et oblige à des rencontres en tout genre : professionnels, pairs... Que peut-on, que doit-on en dire ? Des mères se dévoilent. Elles disent ce que ça fait de l'intérieur. Elles appellent la compréhension, le soutien, l'altérité, debout, dressées coûte que coûte dans le tumulte des déficiences de leur enfant. À partir d'une correspondance au long cours et d'histoires singulières en forme de vignettes, tramées de réflexions personnelles, l'auteure souhaite faire cheminer le lecteur. Le texte dépasse le simple témoignage, il est la reconstruction laborieuse, patiente, de chaque vie singulière dont la valeur est plurielle.

    « C’est d’humeur joyeuse que je vous ouvre cette lecture car ces récits nous offrent des cadeaux… », écrit Carine Maraquin psychologue dans l’avant-propos.

    Chantal Bruno est psychosociologue, bénévole et militante à l’APF qu’elle représente à la présidence de Coface-Handicap (Europe) et au Collectif inter-associatif de l’aide aux aidants familiaux (CIAAF). Elle a publié Garçon manqué (Desclée du Brouwer, 2002), Enfance gommée (Desclée du Brouwer, 2003, prix Handi-livres 2008). Elle est mère de trois enfants, dont l’aîné a une infirmité motrice cérébrale après une souffrance fœtale aiguë au moment de l’accouchement.

     

    ©2014 Erès. Éducation spécialisée au quotidien
    ISBN : 978-2-7492-3996-5
    EAN : 9782749239965
    20.00 €

     

  • Handicap et sexualite (suite)

    Samedi, sous le titre handicap et sexualité, nous vous invitions à regarder France Ô. Rapidement nous avons reçu deux commentaires :

    Celui d’une maman : Direct

    Très beau reportage !!! A voir absolument

    Et celui d’un papa : Beaucoup plus nuancé

    Après avoir lu votre billet sur le Blog, j’ai décidé, malgré le beau temps, de m’installer devant la télévision pour regarder sur France Ô : « Scarlett road », le film que signaliez.

    Il s’agit comme vous l’indiquiez, du portrait de Rachel, une travailleuse du sexe, en NSW /Australie où le métier est reconnu.

    Rachel, défend sans ambigüité à travers le monde le droit à la sexualité pour les personnes handicapées. Mais au bout du compte, au prétexte de la discrimination dont sont victimes, les personnes handicapées comme les travailleurs du sexe, ne défend-elle pas un peu trop son métier ?

    Pour nous, parents, les choses sont différentes, nous ne menons pas un combat pour ou contre la prostitution, nous demandons que soit créé  et reconnu le  métier d’assistant sexuel, comme en Suisse par exemple en précisant bien que l’assistant n’est pas forcément le partenaire. Le sexe n’est pas toujours comme il est dit dans le film « une expression humaine basique ».

    Certes, l’émotion de la maman qui prépare la chambre pour la première relation de son fils est touchante et il en serait peut-être de même pour beaucoup d’entre nous, à noter que le papa parait moins ravi.

    C’est agréable, presque léger, mais on passe à coté de trop de choses, nos filles par exemple sont totalement oubliées, n’auraient elles pas droit elles aussi à une vie affective et sexuelle ?

    Au bout du compte, je m’interroge : N’aurais- je pas mieux fait d’aller me promener au soleil ? – Même si ce reportage est assurément un moteur de réflexion.

    Et vous, qu’en avez-vous pensé ?