Vie quotidienne - Page 55

  • Handicap et sexualite (suite)

    Samedi, sous le titre handicap et sexualité, nous vous invitions à regarder France Ô. Rapidement nous avons reçu deux commentaires :

    Celui d’une maman : Direct

    Très beau reportage !!! A voir absolument

    Et celui d’un papa : Beaucoup plus nuancé

    Après avoir lu votre billet sur le Blog, j’ai décidé, malgré le beau temps, de m’installer devant la télévision pour regarder sur France Ô : « Scarlett road », le film que signaliez.

    Il s’agit comme vous l’indiquiez, du portrait de Rachel, une travailleuse du sexe, en NSW /Australie où le métier est reconnu.

    Rachel, défend sans ambigüité à travers le monde le droit à la sexualité pour les personnes handicapées. Mais au bout du compte, au prétexte de la discrimination dont sont victimes, les personnes handicapées comme les travailleurs du sexe, ne défend-elle pas un peu trop son métier ?

    Pour nous, parents, les choses sont différentes, nous ne menons pas un combat pour ou contre la prostitution, nous demandons que soit créé  et reconnu le  métier d’assistant sexuel, comme en Suisse par exemple en précisant bien que l’assistant n’est pas forcément le partenaire. Le sexe n’est pas toujours comme il est dit dans le film « une expression humaine basique ».

    Certes, l’émotion de la maman qui prépare la chambre pour la première relation de son fils est touchante et il en serait peut-être de même pour beaucoup d’entre nous, à noter que le papa parait moins ravi.

    C’est agréable, presque léger, mais on passe à coté de trop de choses, nos filles par exemple sont totalement oubliées, n’auraient elles pas droit elles aussi à une vie affective et sexuelle ?

    Au bout du compte, je m’interroge : N’aurais- je pas mieux fait d’aller me promener au soleil ? – Même si ce reportage est assurément un moteur de réflexion.

    Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

  • Fauteuil et assurance ?

     L'assurance des fauteuils roulants électriques 

    Le statut de fauteuil roulant électrique n'étant pas clairement défini, le ministère de l'intérieur et plus particulièrement sa délégation à la sécurité et à la circulation routière, a été interrogé en ce sens. 

    Quelle que soit sa vitesse de déplacement, il ne doit pas être considéré comme quatre roues léger à moteur. 

    Il n'est donc pas soumis à la législation des véhicules automobiles, et de ce fait n'est pas tenu à l'obligation d'assurance. 

    Les personnes se déplacent en fauteuil roulant électrique sont assimilées à des piétons et peuvent circuler sur le trottoir. 

    Néanmoins il est préconisé d'assurer son fauteuil roulant électrique au regard de son coût de financement, de son utilité fondamentale. Il est important qu'une assurance couvre le fauteuil de façon effective en cas de dommages. 

    Pensez aussi aux dégâts pouvant être causés au tiers.

    L’ANSA (Agence pour les Nouvelles Solidarités actives) nous informe) :

    La démarche des Etats Généraux du Travail Social, s’enclenche, et dans ce cadre un questionnaire a été réalisé.

    Il s’adresse aux acteurs de l’intervention sociale et plus précisément aux professionnels, cadres intermédiaires et dirigeants, étudiants, bénévoles,  aidants informels et  aux personnes accueillies et ou accompagnées. Il doit permettre de recueillir les points de vue et les avis de ces différents acteurs, afin d’identifier les difficultés, points de blocage et pistes d’amélioration. Vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous la présentation et le questionnaire.

    https://fr.surveymonkey.com/s/Questionnaire_Etats_Generaux_du_travail_social

     

     

     

     

     

     

  • ALERTES Situations critiques

     Mise en place d’un dispositif d’alerte et de traitement des « situations critiques »

    Suite à divers dysfonctionnements largement repris par les médias, et à la demande de la ministre déléguée, chargée des personnes handicapées un dispositif d’alerte et de traitement des « situations critiques » devrait être rapidement mis en place pour faire face à la complexité de certaines situations mettant en danger l’intégrité de la personne ou de sa famille.

    Le processus implique les trois principaux échelons politiques de notre société.

    Au niveau départemental, il incombera aux MDPH d’instaurer, si elle n’existe pas déjà, une commission en charge de la gestion des situations critiques.

    • Sur le plan  régional, ce sont les ARS qui devront désigner un référent dont la mission sera de proposer des solutions régionales afin prendre en charge et accueillir les personnes pour lesquelles aucune solution n’aura pu être identifiée à l’échelon du département. Si aucune solution ne peut être proposée, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) devra être alertée.

    • En dernier recours on trouvera une cellule nationale mise en place par la CNSA chargée de répondre aux situations critiques et d’identifier les bonnes pratiques d’accompagnement.

    Bien sûr le numéro d’appel  3977, consacré à la contre-maltraitance  des personnes âgées et des personnes handicapées, est associé au dispositif.

    Parallèlement à ce dispositif, un groupe de travail a été mis en place pour s’intéresser aux évolutions de la réglementation et de l’organisation de l’accompagnement des personnes handicapées. Ses préconisations  sont attendues pour  janvier 2014, à la Ministre.

    Notons enfin que : M.A.Carlotti est engagée avec détermination pour la création de nouvelles places et pour l’adaptation de l’offre existante, pour l’accueil des personnes les plus en difficulté.

    « Merci à la maman pour son témoignage p.9 sur le retour en foyer du résident qui ne rime pas avec bientraitance! Nous le vivons également. Le "cloisonnement" est encore d'actualité dans les lieux de vie ... malgré les grands discours et les beaux papiers. La réalité du quotidien de nos enfants devenus adultes est tout autre et engendre grande déception et perte de confiance! Merci aux instances ... de réfléchir à la place de la famille dans la continuité et le respect de la vie adulte de son enfant. Le paradoxe: l'institution demande au jeune handicapé d'être encore plus indépendant et autonome que sa fratrie valide! Les parents sont à l'écoute de leurs enfants pour la vie! »