• Quel sera leur avenir ?

    Depuis le 8 août la terre vit à crédit. En 7 mois, nous dit-on, l’humanité a consommé l’intégralité  du potentiel annuel de production de la planète. Parents ne restons pas enfermés dans notre bulle et ne nous contentons pas de marcher derrière la seule bannière du handicap. Que ce soit en mode exclusion, discrimination, insertion, intégration ou inclusion nos enfants seront probablement en première ligne car toutes les victimes n’auront pas la même capacité pour répondre à l’égoïsme et l’indifférence. Certes, il s’agit là d’un sujet général mais, plus qu’à d’autres sans doute, il nous incombe de réagir pour retarder et tenter de gommer l’échéance des pires années que l’on nous annonce ...

    Parents, nous avons un double combat à mener, notre tâche est compliquée, il faut faire face sur tous les fronts. Il ne s’agit pas seulement de résoudre les difficultés immédiates, mais aussi de s’adapter durablement.

  • Petit retour en arrière

    Parmi les billets que nous avons mis en ligne cet été, il nous parait utile de revenir au moins sur trois d'entre eux :

    • Celui du 13 août qui nous permet de corriger une erreur que nous avons commise dans notre dernier BIP sur un article concernant les tutelles. La date de renouvellement des mesures prises pour plus de 10 ans avant le 18 février 2016  est le 18 fevrier 2026 et non 2016 comme nous l'avons écrit. Veuillez nous excuser.
    • Celui du 5 août qui vous propose une nouvelle rubrique pour vous aider. Si vous avez quelque chose à donner concernant le handicap ou si vous recherchez quelque chose, écrivez le nous et nous mettrons votre demande en ligne pour vous offrir le plus large auditoire possible. C'est gratuit.
    • Sans oublier notre demande de témoignage du 27 juillet à propos des déplacements en voiture personnelle pour nos enfants en situation de handicap

    L'été avance mais est loin d'être fini, alors bonne continuation ...

  • Les "dys" en question à l'assemblée nationale

    Le 12 mars dernier, à l’instar de certains agenais nous nous interrogions ici : Les enfants « dys » seront-ils exclus du champ du handicap ? ( https://informations.handicap.fr/art-mdph-dys-petition-853-8655.php )

    Le 25 mai les mêmes troubles « dys » ont fait l’objet d’une question à l’assemblée nationale afin de faire mettre en œuvre des mesures efficaces pour les enfants qui en sont atteints. Les troubles « dys » sont très souvent détectés dans les premières années de l'école élémentaire, entre un et deux enfants par classe seraient concernés. Malheureusement, ces troubles sont encore mal identifiés et mal reconnus, ce qui entrave considérablement la scolarité des enfants, le plan d'accompagnement personnalisé s’avérant souvent  insuffisant pour une prise en charge adéquate.

    En conséquence :

    • des mesures sont elles envisagées par le Gouvernement afin d'améliorer l'identification et la reconnaissance de ces troubles en milieu scolaire ?
    • des efforts seront-ils mis en œuvre pour améliorer la sensibilisation et la formation des enseignants ?

    La réponse a été publiée au JO du 12 juillet, en demi teinte et très technique elle :

    • indique que : Le suivi de ces troubles est pluridisciplinaire et repose sur des rééducations appropriées, un accompagnement de l'enfant et de sa famille ainsi que sur des adaptations pédagogiques. Ces prestations effectuées par des ergothérapeutes, des psychothérapeutes et des psychologues.
    • s’attarde sur la prise en charge par l'assurance maladie uniquement lorsque ces professionnels sont salariés de structures publiques
    • souligne que : l’accompagnement d'un enfant présentant des troubles « dys » ne saurait intervenir en amont d'un diagnostic médical permettant d'identifier la nature de ces troubles et de préciser les modalités de soins nécessaires.
    • liste les services qui dans le cadre médico-social peuvent faire bénéficier les enfants d'un accompagnement adapté en précisant qu’ils peuvent intervenir au domicile de l'enfant ou de l'adolescent, mais aussi à l'école, au centre aéré ou encore dans les locaux du SESSAD …
    • rappelles que les mesures de compensation dépendent de l'importance des besoins et non du diagnostic mais la personne présentant un trouble "dys" peut bénéficier d'un plan personnalisé de compensation, comprenant si nécessaire un projet personnalisé de scolarisation.
    • signale enfin que le Fonds national d'action sanitaire et sociale (FNASS) peut assurer des prestations à titre exceptionnel, à la demande des assurés et sous conditions de ressources.

     

    Et ne ratez pas les rendez vous : http://journee-des-dys.info/

     

    Pour lire l’intégralité de la question et de la réponse : http://questions.assemblee-nationale.fr.

    Question du : 24/05/2016 page : 4352 _ Réponse publiée le : 12/07/2016 page : 6619