• AEEH

    Revalorisation du 6 éme complément de l’AEEH

    Le 11 avril dernier, nous avons publié ici un article concernant l’AEEH, cette allocation est revalorisée chaque 1er janvier. Pour cette année, son montant est fixé à 129,21€. Cette AEEH de base peut être associée à un des 6 compléments déterminé par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) en fonction :

    • des dépenses liées au handicap de l'enfant
    • de la réduction d'activité professionnelle des parents
    • du recours à une tierce personne rémunérée.

    Les compléments ont été eux aussi reconsidérés au 1er janvier dernier, à l’exception du sixième qui traditionnellement n’est revu que le 1er avril. C’est chose faite et depuis, il est de 1.096,50 €  auxquels peut être ajouté une majoration pour parent isolé s'élevant à 432,06 € si le parent assume seul la charge de son enfant handicapé.

    Mais, ne perdons pas de vue, que :

    • les parents peuvent choisir entre les compléments de l’AEEH et la prestation de compensation du handicap (PCH), en fonction des montants respectifs de ces prestations indiqués dans le plan personnalisé de compensation communiqué par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

    Mais aussi que :

    • Le cumul du complément d’AEEH avec certains éléments de la PCH reste possible (aides pour aménager le logement ou un véhicule ou pour compenser les surcoûts liés aux transports). Oui, la prestation de compensation du handicap peut se cumuler avec d'autres prestations sociales, relatives ou non au handicap, sous réserve de respecter certaines conditions.

    Pour obtenir un complément d'information, il convient de se renseigner auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). La décision d'attribution de la PCH appartient à la CDAPH.

    Le GNP/APF

  • BAC

    Le baccalauréat : une épreuve de fond pour les élèves handicapés

    ou : Quand l’école de la république maltraite ses élèves handicapés

    Passer le bac quand on est porteur d’un handicap  est une épreuve de fond que bien peu d’adultes   « décideurs » seraient en mesure de passer avec succès ! Sur le papier de nombreux aménagements sont possibles, dans la droite ligne d’ailleurs de la compensation et de l’égalité des chances. Sur le terrain la mise en œuvre  de ces aménagements raconte une toute autre histoire.

    Car malgré les divers aménagements d’examens possibles les épreuves du baccalauréat  équivalent à un marathon semé d’embûches.

    Mon fils a demandé et obtenu toute une séries d’aménagements des épreuves dont la majoration d’un ½ du temps d’épreuves avec temps de pause et de repos, la possibilité d’être dans une salle isolée, accompagné par un secrétaire scripteur, l’utilisation d’un ordinateur, l’adaptation de l’épreuve de géographie.  Vous vous demandez alors pourquoi ce cri de colère ?

    D’abord parce que nous avions aussi demandé à ce qu’il passe le bac dans son lycée d’affectation ou dans un autre lycée de proximité. Evidemment cela a été refusé et il est convoqué dans un lycée difficilement accessible. Donc à lui de connaître la joie des embouteillages, la fatigue supplémentaire, comme tous les autres élèves me diraient vous. Et bien non car cet élève en particulier est handicapé moteur, il se déplace en fauteuil électrique, ce qui veut dire qu’il a besoin d’un transport adapté sur commande  pour aller sur le centre d’examen. Cela veut aussi dire qu’il lui faut plus de temps que d’autres pour se lever, s’habiller, déjeuner, s’installer dans le transport… Et puis il y a le mi-temps majoré des épreuves : Ha ! La belle invention ! Le 18 juin, les élèves de terminale L passeront de 8h à 12h l’épreuve d’histoire- géographie et de 14h à 16h l’épreuve de littérature. Six heures d’épreuves donc pour nos élèves « ordinaires », avec un mi-temps supplémentaire cela fait …9 heures d’épreuves ! Et côté organisation voilà les différentes possibilités :

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  • Des aides financières pour les vacances…

    De nouvelles solutions pour les parents d’enfants en situation de handicap pour partir en vacances

    L'ANCV (Agence Nationale pour les Chèques Vacances), acteur majeur de la politique sociale du tourisme, permet par son programme d'Aides aux Projets Vacances, l'accès aux vacances des personnes en situation de fragilité socio-économique.

    Elle s'appuie sur un réseau de 35 associations qui se font le relais entre l'ANCV et les futurs bénéficiaires. L'APF y est associée depuis 16 ans.

    Ce partenariat permet de soutenir les vacances des personnes en situation de handicap et de leur famille.

    Le projet est de permettre aux familles, ayant un enfant en situation de handicap, de partir en même temps que leur enfant, mais pas forcément ensemble et ainsi offrir du répit aux parents.

    Deux dispositifs vous concernent :

    APV « séjours de répit aidant » Nouveauté 2013, ce dispositif est mis en place à titre expérimental. Il s’adresse aux aidants familiaux qui partent en vacances sans la personne aidée. Les aidants peuvent ainsi bénéficier d’une aide financière sur ce temps de vacances considéré comme un temps de répit. L’obtention d’une aide sur ce dispositif ne remet pas en cause l’aide obtenue, éventuellement, par la personne en situation de handicap sur son propre projet vacances.

     Et n’oubliez qu’il existe également :

    APV « personnes en situation de handicap-PSH » Il s’adresse aux personnes en situation de handicap (essentiellement moteur) adhérente à l’APF et ayant un projet de vacances se déroulant dans l’union européenne qui souhaitent partir seules ou en famille.

     Pour plus d’informations, consultez  la délégation départementale APF

    Ou consultez le site : http://apfevasion.blogs.apf.asso.fr/archive/2011/10/18/aides-financieres-ancv.html