• On ne vous le dira jamais assez :

    Parents d’enfant en situation de handicap, ne restez pas seuls !

    Pour le seul mois de janvier 2013, notre blog, votre blog, a reçu 3306 visites. Et, comme il n’est pas improbable que votre passage ou vos passages aient contribué à ce résultat : Merci

    Ce score est honorable mais  aussi et surtout encourageant, car ce n’est probablement pas par hasard que l’on arrive sur  « Le blog des parents d’enfants en situation de handicap ». La puissance des moteurs de recherche actuels laisse penser que la majorité de nos lecteurs est constituée de personnes concernées.

    Peu importe si nous attirons davantage l’attention sur le handicap moteur de nos enfants avec ou sans troubles associés, nous sommes tous engagés pour eux et avec eux dans le même combat pour leur dignité leur autonomie et leur inclusion dès aujourd’hui dans la société de demain.

    Le nombre de visites a son importance, mais sachons ne pas nous en satisfaire et nous y arrêter. Appliquons nous plutôt à le prendre en considération pour démontrer et conclure que nous ne sommes pas seuls.

    Quel que soit le niveau de notre engament nous avons besoin de nous serrer les coudes, d’échanger et de mutualiser nos savoirs, nos questions et nos avancées. Je ne doute pas un seul instant que la plupart d’entre vous adhèrent à une association. Qu’importe qu’elle soit locale ou nationale, nous avons tous notre combat à mener et notre mot à dire. Elles sont notre porte voix, elles nous épaulent et nous fédèrent.

    Pour nous, Groupe National de Parents c’est l’APF. L’Association des paralysés de France qui compte à ce jour plus de 25000 adhérents répartis sur 97 délégations départementales et gère 378 structures dont 126 pour enfants et adolescents.

    Mais qu’importe le niveau et le lieu de notre engagement ce qui est important, c’est de savoir qu’ici ou ailleurs, parents, nous ne sommes pas seuls.

    Pour le GNP / APF : Le coordinateur : Bernard DUMAS

  • Attribution de l'AAH

    Ne désespérons pas,

    mais restons vigilants

    Malgré la question d’un député (Assemblée Nationale séance du 13/11/2012) sur l’attribution de l’AAH aux personnes qui ont un taux d’incapacité compris entre 50 et 79% et une restriction substantielle et durable d'accès à un emploi (RSDA)E du fait du handicap, rien ne semble devoir changer :

    La décision prise par la CDAPH reste prise  pour une durée de un à deux ans. Ce qui n’enlève rien à la surcharge des MDPH et met les personnes concernées dans l’obligation de gérer de façon quasi permanente, un dossier de demande d'AAH avec la crainte d’une rupture de ressources si la MDPH se trouve dans l’incapacité de gérer le dossier en temps et en heure..

    Néanmoins, l’intention reste louable, car ce mode de fonctionnement, même s’il induit une charge de travail supplémentaire pour les MDPH, est censé coller au plus près aux fluctuations de la réalité (perte d'emploi, accident, ruptures familiales, évolution du handicap …) et permettre d’assurer par le fait une prévention des ruptures. Certes il implique un réexamen régulier des droits, mais permet aussi d’éviter des prescriptions trop longues pouvant provoquer une éviction durable du monde du travail. Car la RSDAE peut être très fluctuante en fonction de nombreux facteurs, médicaux ou extérieurs, comme les moyens de compensation du handicap ou le contexte du marché de l'emploi.

    Et puis, tout n’est pas perdu car : l'inspection générale des finances et celle des affaires sociales ont été chargées d'une mission relative à l'AAH. Elle permettra d'analyser, les pratiques des MDPH, la pertinence des référentiels et l'efficacité des outils et des formations mis à disposition des équipes pluridisciplinaires ainsi que les modalités d'appréciation de l'employabilité des personnes faisant une demande d'AAH et la mobilisation des dispositifs de formation et d'accompagnement.

    Alors, ne la perdons pas de vue et attendons ses conclusions.

    Bernard DUMAS : coordonnateur du GNP/APF

    Pour en savoir plus : http://questions.assemblee-nationale.fr.

     

     

  • Accessibilité

    Il y a eu la loi de 1975 puis celle de 2005, des  amendements, des dérogations…

    L’APF s’est beaucoup battu et se bat toujours pour l’accessibilité des bâtiments qui devrait être réalisée d’ici 2015.

    Mais qu’en est-il des grues ?

    Oui, des grues !

    L’APF ne devrait-elle pas demander l’accessibilité des grues ?

    Nos enfants en fauteuil roulant pourraient alors y grimper, aller passer 2 ou 3 jours sur la grue.

    Toutes les télévisions et les radios seraient présentes pour relayer l’information et enfin, dans la semaine qui suit, les associations de personnes en situation de handicap seraient reçues par deux ministres du gouvernement.

    Donc pour moi, une seule revendication : « Nous voulons l’accessibilité aux grues ! »

    Mais mon irritation ne s’arrête pas là car dans le même journal télévisé (Télématin du 19.02.13) on nous parle de ce qui coute cher à la France et n’est pas toujours justifié : par exemple les chambres des aspirants gendarmes qui sont toutes aux normes handicapées alors que ces personnes doivent être en bonne santé, pour conclure que les « Normes handicapées coutent 20 milliards d’euros »…

     Un parent qui s’interroge sur l’info.