• Inclusion

    Contribution à la réflexion sur l’apport des organismes du secteur médico- social à l’inclusion des personnes handicapées : des clefs pour  la cité.
    Paris : Ministère des solidarités et de la cohésion sociale, 2012. 40 p.


    Jean-Yves Hocquet, directeur du Centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale (Cleiss), a remis à Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’état auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, son rapport fournissant une contribution à l’élaboration des orientations de l’État sur l’évolution du secteur médico-social intervenant dans le champ du handicap. L’auteur note les progrès accomplis sur la voie de l’intégration de la question du handicap dans les processus de développement,  mais souligne la nécessité de faire évoluer les missions et l’organisation du secteur médico-social pour mieux accompagner le projet de vie des personnes handicapées et leur inclusion sociale.

    Le rapport est disponible en ligne : http://www.social-sante.gouv.fr/documentation-publications,49/rapports,1975/handicap,876/inclusion-des-personnes,1862/rapport-de-j-y-hocquet-sur-l,14701.html

     

  • Rapport d'étude

    Rapport d'étude sur le respect des droits des usagers du secteur médico social

      Agence régionale de santé Champagne-Ardenne


    Cette étude a été réalisée par questionnaire, sous un format dématérialisé facilitant l'exploitation aux présidents des Conseils de la vie sociale, conseils implantés dans chaque établissement médico-social. Les trois parties de ce questionnaire touchent aux grands domaines relatifs aux droits des usagers :

    - L'application des droits ;

    - les plaintes et réclamations ;

    - la valorisation de l'expression des usagers. Le taux de participation frôle les 75%, ce qui prouve l'intérêt pour la thématique, mais également les besoins dans ce domaine.

    L'exploitation de ces contributions va permettre de définir un plan d'actions ciblé, issu des besoins des usagers, pour les années à venir. Les axes de travail ainsi dégagés permettront, tant à l'ARS qu'à la commission spécialisée concernée de l a CRSA, de développer les droits des usagers au sein des structures médico-sociales de Champagne-Ardenne, à partir de leurs attentes. (RA) ARS Champagne-Ardenne, 2012, 48 p. > Texte intégral

  • Grundtvig (suite 2)

     UN PROJET EUROPEEN GRUNDTVIG POUR LES AIDANTS FAMILIAUX (suite)

     Les éléments collectés dans le cadre du projet européen ont permis de formuler des recommandations pour la conception d’outils (modules de formation, guides, …) en phase avec la préoccupation des aidants familiaux.

      Les recommandations pour la conception d’outils pour l’auto-évaluation et l’expression de leurs besoins par les aidants familiaux.

      Dans la plupart des pays européens les réponses à la question de la dépendance sont absentes ou insuffisantes. L'accompagnement des personnes âgées, fragiles, handicapées ou malades, assuré par des proches, permettent aux gouvernements d'économiser chaque année plusieurs milliards d'euros.

     Il est donc important de reconnaître et soutenir les aidants familiaux pour permettre le maintien et l’amélioration de leur qualité de vie  et par conséquence, celledes personnes aidées.

     L'autoévaluation de leurs besoins par les aidants familiaux permettra de mieux  les identifier et reconnaître leur rôle, leurs compétences, leurs difficultés, leurs besoins.

    1. Principes à respecter pour la conception de l'outil pour l’autoévaluation

     Ce document sera confidentiel. Les résultats ne seront partagés qu’avec le consentement de l'aidant familial.

     Les aidants familiaux seront associés à la conception et la mise en oeuvre de l'outil d'autoévaluation.

     Il prendra en compte la diversité des aidants familiaux et sera rédigé dans un langage simple, facile à comprendre, sera adapté aux différents besoins et situations des aidants familiaux.

     Il facilitera l'auto identification de l'aidant familial en tant que tel.

    1. Mise en oeuvre de l'outil d'autoévaluation

     Il doit être facile d’utilisation afin que les aidants familiaux puissent pratiquer l'autoévaluation seuls.

    Il doit atteindre facilement les aidants familiaux principalement les « invisibles» qui, habituellement ne sollicitent aucune aide.

    Cette autoévaluation sera gratuite, compatible avec leurs rôles et responsabilités d'accompagnement, précoce afin de leur éviter le stress, la surcharge et l'épuisement.

    Elle sera répétée à intervalles réguliers, en fonction de l’évolution des besoins. Il est important de promouvoir une meilleure reconnaissance des aidants familiaux en intensifiant les activités de sensibilisation. 

    1. Contenu de l'autoévaluation

    L'autoévaluation doit permettre d'examiner les besoins physiques, psychologiques, socioprofessionnels et financiers de l'aidant familial : rôle, santé et bien-être, soutiens pratiques et psychologiques, emplois, répit, droits et démarches, logement, formation, avenir... et de graduer les difficultés ou les besoins.

     Cet outil peut contenir des liens et adresses utiles. 

    1. Résultats de l'autoévaluation

    Le processus d'autoévaluation doit faciliter l'identification des aidant familiaux, par eux-mêmes et par les autres, et leur permettre d'exprimer leurs besoins.

    Il permettra en particulier de déterminer les formations et dispositifs d'apprentissages nécessaires pour un soutien pratique, une aide à concilier ses rôles, le préparer au marché du travail lorsque ses rôles et responsabilités auront pris fin.

     Il doit encourager la coopération et les échanges, contribuer à un renforcement de leur capacité et une amélioration de la qualité de vie.