• Cycles : Port du casque pour les moins de 12 ans

    Port du casque pour les enfants utilisateurs de cycles.

    A compter du mois de mars  et selon le décret du 21 décembre 2016, le port du casque sera obligatoire pour les conducteurs et les passagers de cycle  (véhicule ayant au moins deux roues et propulsé exclusivement par l'énergie musculaire des personnes se trouvant sur ce véhicule, notamment à l'aide de pédales ou de manivelles), âgés de moins de douze ans

    Afin de limiter les blessures graves à la tête et au visage, ce décret prévoit l'obligation pour les conducteurs et les passagers de cycle âgés de moins de douze ans de porter en circulation un casque attaché et conforme à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle. Le respect de cette obligation pourra être contrôlé par les forces de l'ordre. Selon une étude de 2012 le casque diminuerait le risque de blessure sérieuse à la tête de 70%, le risque de blessure mineure de 31% et le risque de blessure au visage de 28%. Alors, ne nous privons pas, ne prenons pas le risque de rajouter des tracas à des tracas.

    Par ailleurs, les adultes transportant ou accompagnant les enfants pourront être sanctionnés, en cas de non-port de casque par ces derniers, par une amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.

    Et au delà de 12 ans ? -Vous connaissez le slogan : « le casque n’est pas obligatoire, il est indispensable ! ».

    Mais au fait, le fauteuil roulant, est-il assimilé à un cycle ? – Nous allons nous renseigner

  • Sur les écrans le 1er Février

    Est-ce que vous sous souvenez de « Deux petits pas sur le sable mouillé » ?

    - Ce livre d’AD Julliand, paru en 2011 a été primé à plusieurs reprises. Il témoignait de la vie familiale de l’auteure et de la maladie de sa fille Thaïs puis de celle de son autre fille Azylis, toutes deux atteintes de leucodystrophie.

    Deux ans plus tard elle a publié : « Une journée particulière », rien à voir avec le film d’Ettore Scola du même nom, il s’agit d’un livre où elle raconte comment elle et sa famille vivent  cette situation ; la suite de son premier témoignage en quelque sorte.

    Aujourd’hui c’est en qualité de réalisatrice de cinéma qu’ d'Anne-Dauphine Julliand revient sur le devant de la scène. Son film : « Et les mistrals gagnants » sortira en salle le premier février.

    Quatre enfants âgés de 6 à 9 ans, nous font partager leur quotidien, leur enthousiasme et leurs préoccupations, non sans humour même si tout n’est pas toujours drôle…

     

    Avec le lien ci après nous vous proposons le bande annonce. Attention, ne vous laissez pas abuser par les publicités qui la précèdent.

    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19565878&cfilm=249216.html

  • Les personnes polyhandicapées sortent de l’ombre

    « Un volet s’ouvre et les personnes polyhandicapées sortent de l’ombre »

    Notre association communique :

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE de notre association :

    Onze ans après la reconnaissance du polyhandicap par la loi dite « handicap » du 11 février 2005, sept associations représentatives des personnes polyhandicapées et de leurs familles saluent l’émergence d’une politique publique dédiée à l’accompagnement des personnes polyhandicapées.  En effet, le volet national polyhandicap de la stratégie quinquennale de l’évolution de l’offre médicosociale, dévoilé aujourd’hui, ouvre la voie à une meilleure reconnaissance des droits des personnes polyhandicapées. Les associations soulignent la co-construction de ce volet élaboré à partir des propositions des associations, retravaillées en lien avec les agences et les administrations nationales.  Ses actions portent sur l’ensemble de la vie des personnes polyhandicapées et leur garantissent les mêmes droits que ceux de tout citoyen. Les associations restent vigilantes quant à la mise en œuvre de ce plan : les moyens et le calendrier doivent être à la hauteur des enjeux.

    Les associations (l’Association des paralysés de France, la Croix-Rouge française, le Groupe polyhandicap France, le Centre de Ressources Multihandicap, le Comité de Liaison et d'Action des Parents d'Enfants et d'Adultes Atteints de Handicaps Associés, le Comité d'Etudes et de Soins Auprès des Personnes Polyhandicapées et l’Association Ressources Polyhandicap Nord Pas-de-Calais) se réjouissent tout particulièrement de ce que les actions de ce volet ne s’arrêtent pas aux portes des établissements médicosociaux. En effet, elles s’intéressent à tous les domaines de la vie des personnes polyhandicapées, reconnaissant la poly compétence des personnes polyhandicapées, citoyennes à part entière.  Ainsi, les mêmes droits que pour tout un chacun sont reconnus aux personnes polyhandicapées : choix des lieux de vie et possibilités de modalités d’accueil diversifiées, droit aux apprentissages, à une scolarisation, à des loisirs, à des vacances, aux soins que nécessite leur état de santé, etc. Avec, compte tenu de la spécificité et de la complexité du polyhandicap et de son accompagnement, des adaptations et mesures de compensation incluant les aides humaines et matérielles nécessaires.  Autre avancée majeure, ce volet, intègre, à la demande des associations, un COPIL de suivi des mesures associant étroitement tous les acteurs.

    Si ce volet engage des actions attendues de tous, les associations appellent à la vigilance quant à sa réalisation. De  nombreuses actions demandent des moyens supplémentaires et des chiffrages sont à ce jour inaboutis : l’enveloppe annoncée de 180 millions d’euros sur 5 ans à partager avec l’autre volet portant sur le handicap psychique sera à l’évidence insuffisante, compte-tenu notamment de la nécessaire création de places  Il en est de même sur le calendrier de mise en œuvre : malgré des annonces ambitieuses, l’application effective de certaines mesures semble incertaine. Ainsi, en particulier le droit à la scolarisation, est conditionné à un diagnostic national et à un « énième » cahier des charges.

    Enfin, compte tenu de la grande dépendance des personnes polyhandicapées et des demandes des familles sans solution, les associations ne peuvent accepter que les créations de places, dont le besoin est extrêmement urgent soient soumises à des contraintes budgétaires rédhibitoires pour les personnes polyhandicapées et leurs familles.  

    Les associations souhaitent que le volet qui vient de s’ouvrir soit l’occasion d’investir durablement pour les droits des personnes polyhandicapées et la reconnaissance de leur pleine citoyenneté, quel que soit le contexte politique à venir.