• Matériel d'occsion et PCH ...

     Financer du matériel d’occasion avec sa PCH ?

    Vu la vitesse à laquelle grandissent les enfants, l’information peut être intéressante.

     

    La prestation de compensation du handicap (PCH), permet de financer des dépenses liées au handicap, notamment d'aides techniques, tels que les fauteuils roulants. Il n'y a pas d'interdiction de principe à la prise en charge de matériel d'occasion par la PCH.

    L'acquisition de matériel d'occasion peut en effet présenter un intérêt financier non négligeable pour les personnes aux ressources souvent modestes et ayant besoin d'acquérir des aides techniques coûteuses. Toutefois, des limites existent, dans l'intérêt même des personnes. Ainsi, le référentiel pour l'accès à la PCH, figurant à l'annexe 2-5 du code de l'action sociale et des familles (CASF), dispose que « la prise en compte, au titre de la PCH, d'aides techniques appartenant à une catégorie de produits figurant sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) est subordonnée aux mêmes critères que ceux mentionnés dans cette liste. » Or, parfois, la LPPR conditionne la prise en charge par l'assurance maladie, par exemple pour les fauteuils roulants, à l'existence d'une garantie pour une durée déterminée. Il n'est en effet pas concevable que la solidarité nationale prenne en charge du matériel qui ne répond plus aux normes de sécurité en vigueur. Dès lors, la prise en charge au titre de la PCH de matériels d'occasion ne peut être envisagée qu'au cas par cas par les équipes pluridisciplinaires des MDPH, en conciliant sécurité des personnes handicapées et intérêt financier tant pour ces personnes que pour la solidarité nationale.

     

     Source : Réponse publiée au JO le : 20/01/2015 page : 437 - Suite à la question N° : 48268 publiée au JO le : 28/01/2014 page : 794.

     

     

  • Impact du handicap d'un enfant

    En région Limousin, une étude a été réalisée auprès de 800 familles sur l’impact du handicap d’un enfant au sein de la famille, par l’Observatoire régional de la santé et le Centre régional d’études, d’actions et d’information en faveur des personnes en situation de vulnérabilité (CREAI).

    Ses conclusions présentées le 10 avril rejoignent celles que nous reprenons dans le BIP6 et que nous avons évoquées avec les parents présents à nos Journées nationales fin 2014.

    Le fait d’avoir un enfant handicapé bouleverse la vie. Notamment la vie de couple, la vie professionnelle, sociale et familiale,

    Comme l’enquête nous constatons entre autres dans le BIP que :

    • le couple arrive à rester uni dans l’épreuve, mais c’est  loin d’être toujours le cas.

    • Bon nombre de mères ont cessé, réduit ou aménagé leur temps de travail et des  pères ont dû changer leur rythme professionnel.

    • La vie sociale n’est pas épargnée : peu, voire pas d’amis. Les sorties sont rares et, on n’a jamais vraiment l’esprit libre.

    • La santé physique et psychique en souffre

    • Le besoin d’accompagnement est incontestable …

    Un article paru dans « Actualités sociales de la semaine » du 20/03 préconise la création d’un « statut » pour les parents d’enfants handicapés et évoque le « risque d’oubli de soi ».

    A lire aussi : Handicap : l'isolement des parents  quant au BIP6, si vous n’êtes pas abonnés, vous le trouverez sur ce  blog (colonne de gauche)

  • Stationnement payant. Un père nous répond

    Mesdames, Messieurs, Parents du GNP

    Dans un billet du 23 mars dernier vous annonciez la possibilité pour les personnes en situation de handicap de stationner gratuitement sur bon nombre de parkings payants ?

    Et, comme sans doute beaucoup de personnes en situation de handicap et de parents d’enfants handicapés vous vous interrogiez : Est ce une vraie bonne nouvelle ? – Ne risque t’il pas d’en découler une diminution du nombre de places réservées et une augmentation de fraudes déjà beaucoup trop fréquentes ?

    Une proposition de loi enregistrée à la Présidence du Sénat le 11 mars 2015 visant à créer une carte de stationnement pour les personnes à mobilité temporairement réduite pourrait venir accentuer nos craintes.

    Heureusement, pour la première au moins,  il y est précisé que la possibilité « pour le pouvoir réglementaire de définir des quotas de places de stationnement réservées aux personnes handicapées demeurerait inchangée. Ces quotas, établis à 2 % sur les voies ouvertes à la circulation publique ou aux abords des établissements recevant du public pourraient tout à fait être relevés si les capacités de stationnement disponibles apparaissaient localement insuffisantes au regard des besoins constatés ».

    Il me paraissait important de vous signaler cette précision  quelque peu rassurante, mais comme vous le préconisez : restons quand même vigilants.

    Un père, lecteur de votre blog et du BIP