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  • Grundtvig

    UN PROJET EUROPEEN GRUNDTVIG POUR LES AIDANTS FAMILIAUX

    Entre août 2010 et juillet 2012, quatorze associations nationales et deux réseaux associatifs européens participent à un projet européen consacré à l’aide aux aidants familiaux, intitulé « L’auto-évaluation de leurs besoins par les aidants familiaux, un point de départ pour obtenir de l’aide ».

    Les pays participant au projet sont : Belgique, Bulgarie, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg et Slovaquie.

    Plusieurs associations Françaises participent activement dont l’UNAPEI et l’APF.

    L’objectif du partenariat est d’identifier, à l’échelle européenne, les bonnes pratiques en matière de sensibilisation et de formation destinées à favoriser l’auto-évaluation de leurs besoins par les aidants familiaux.

    Afin d’apporter des réponses adaptées aux différentes situations, le projet regroupe des associations des neuf pays, avec des vocations différentes (associations actives dans le champ du handicap, de la maladie d’Alzheimer, associations d’aidants familiaux et organisations familiales généralistes) et implique des aidants familiaux à toutes les étapes, dans une véritable démarche participative.

     Cette démarche apparaît indispensable pour permettre aux aidants de prendre conscience de leurs problèmes, de définir leurs besoins et de demander les aides nécessaires.

    Accaparés par leur engagement auprès du proche qu’ils accompagnent, les aidants familiaux ont trop souvent tendance à faire fi de leurs difficultés et à négliger les aides extérieures qu’ils pourraient solliciter.

    Souvent même, ils ne se reconnaissent pas dans le statut d’aidant et ignorent leurs droits.

    In fine, il s’agit d’éviter l’exclusion sociale des familles et de veiller à la qualité de l’accompagnement prodigué aux personnes en situation de dépendance.

    Les éléments collectés dans le cadre du projet européen ont permis de formuler, en Mai  2012, des recommandations pour la conception d’outils (modules de formation, guides, …) en phase avec la préoccupation des aidants familiaux.

    Ces recommandations seront présentées à la fin du mois de juin au Parlement Européen.

    Elles sont  rassemblées en trois groupes.

    Chaque groupe de recommandations sera développé dans un article à paraître chaque semaine sur notre blog.

    Ci-dessous les trois groupes :

    1. Recommandations pour la conception d’outils pour l’auto-évaluation et l’expression de leurs besoins par les aidants familiaux.
    2. Recommandations sur les modules de formation à développer à l’intention des aidants familiaux et des professionnels pour aider les aidants familiaux à évaluer et à exprimer leurs besoins.
    3. Recommandations de Partenariat à l’intention de l’Union Européenne.
  • PRESTATIONS

    Le complément de libre choix du mode de garde de la PAJE :

    A compter du 1er juin 2012, les conditions d’attribution de cette prestation sont modifiées par décret pour les familles monoparentales et les parents en situation de handicap. Cette amélioration avait été annoncée par la loi du 21 décembre 2011 de financement de la sécurité sociale pour 2012.

    Le décret prévoit, pour la personne qui assume seule la charge du ou des enfant(s), une majoration de 40% du plafond des ressources servant à déterminer le montant de la prise en charge de la rémunération de la garde d’enfant.

    De plus, le montant maximal de la prise en charge de la rémunération de la garde d’enfant est majoré de 30% lorsque la personne seule ou l’un des membres du couple est titulaire de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).

    Source : Décret n° 2012-666 du 4 mai 2012 relatif au complément de libre choix du mode de garde pour les familles monoparentales et les familles dont l'un des parents perçoit l'allocation aux adultes handicapés

  • La CNSA formule des propositions pour mieux accompagner les proches aidants

    Comme chaque année, le Conseil de la CNSA a complété la partie activité de son rapport annuel 2011 par un chapitre prospectif.

    La CNSA s’est ainsi penchée sur les besoins des quelque 8,3 millions d’aidants de personnes âgées et de personnes handicapées, « ces acteurs « invisibles ». » et elle formule 21 préconisations «pour développer et amplifier des politiques publiques d’aide aux aidants qui soient attentives à leurs besoins propres et reconnaissent le rôle essentiel qu’ils jouent ».

    Convaincue de l’expertise acquise par les proches aidants (conjoints, enfants, mais aussi nous, les parents), la CNSA estime que « la première forme de soutien » à leur apporter « consiste à fournir une aide professionnelle de qualité à la hauteur des besoins de la personne aidée, et accessible à tous financièrement. »

    De même, elle prône un équilibre à trouver entre la reconnaissance des aidants en tant qu’acteurs de l’aide, aux côtés des professionnels, et destinataires d’un soutien et de mesures spécifiques de prévention et d’accompagnement.

     Les 21 préconisations du Conseil de la CNSA s’articulent autour de trois axes :

    • Reconnaître la contribution essentielle des aidants et les soutenir dans leur rôle

    • Renforcer et structurer des réponses à leurs besoins

    • Mener une politique publique ambitieuse pour et avec les aidants

     Vous pouvez avoir accès au rapport complet sur : http://www.cnsa.fr/IMG/pdf/Rapport_CNSA_2011_-_17_avril_2012.pdf

     Le chapitre qui nous concerne, nous les parents, est en pages 19-40