• Touchez pas aux aidants familiaux !

    Madame, Monsieur, Amis lecteurs habitués de ce blog,

    Pendant bien longtemps je n’ai connu comme aidants familiaux que ceux que l’on rencontre dans le monde agricole : C’est à dire les membres de la famille, souvent le fils ou la fille, qui contribuent aux travaux de l’exploitation sans avoir le statut de salarié.

    L’irruption du handicap au sein ma famille m’a fait découvrir qu’il existait une autre forme d’aidant familial : Celui que l’on devient par la force des choses et parfois malgré soi.

    Aujourd’hui en lisant que des « rencontres scientifiques » organisées sous l’égide de la CNSA les 5 et 6 novembre prochains auront pour thème : « Être proche aidant aujourd'hui » ; je suis quelque peu contrarié et je veux le faire savoir. Pourquoi dans cet intitulé, comme dans la présentation du sujet ne pas parler des aidants familiaux. Le mot famille, lorsqu’il s’agit d’aider une personne à l’autonomie réduite, aurait-il disparu du vocabulaire ?

    Pourtant, que je sache, les personnes handicapées, quelles soient enfants, jeunes, adultes ou vieillissantes ont pour la plupart, une famille qui doit être reconnue, écoutée et respectée par les professionnels du soin comme par la société en général.

    Que l’on parle à l’occasion et dans des cas précis : d’aidant proche, de proche aidant, d’aidant naturel, d’aidant informel ou encore d’aidant principal je veux bien mais au moins que ce ne soit pas au détriment de la reconnaissance de l’aidant familial.

    En toutes circonstances, une mère, un père, un frère ou une sœur sont bien plus que des proches, et bien plus peut-être quand il s’agit d’accompagner un enfant en situation de handicap tout en veillant à l’articulation entre « son » projet et les contraintes de son environnement.

    Un papa

  • La PCH au secours du permis de conduire ?

    Et si après avoir évoqué le Brevet, le Bac, nous parlions du permis de conduire des jeunes en situation de handicap ?

    En 2008, derniers chiffres connus, seulement une cinquantaine d'écoles de conduite disposaient  en France, d'un véhicule adapté à la conduite pour les personnes handicapées. Pour palier ce petit nombre, et le tarif plus élevé qui sont pratiqués pour palier le cout d’un véhicule équipé, il est possible pour les personnes handicapées de « l'appareil locomoteur » (dixit le texte officiel), de se former à bord d'un véhicule fourni par elles-mêmes et spécialement adapté à leur handicap, après avis favorable du délégué au permis de conduire et à la sécurité routière. A noter ici, que le principe de la conduite accompagnée peut lui aussi être envisagé.

    S'agissant du financement de la formation, des aides spécifiques peuvent être demandées auprès d'organismes tels que l'AGEFIPH ou le FIPHFP. Les MDPH, sont en principe* en mesure d’apporter les informations adéquates.

    Par ailleurs, les personnes handicapées sont éligibles aux différents dispositifs mis en œuvre par l'Etat et les collectivités territoriales pour faciliter le financement de la formation indispensable à l'obtention du permis de conduire, dont notamment, notamment le « permis à un euro par jour », avec dans certains cas, une possible prise en charge de la caution.

    A signaler aussi, la « bourse au permis de conduire » ; dispositif, mis en place par certaines communes ou structures intercommunales, pour proposer la prise en charge d'une partie du coût du « permis » en échange d'une activité d'intérêt collectif pour les 18 - 25 ans.

    Notons que les conseils généraux et régionaux, peuvent aussi, apporter des solutions au besoin de financement de la formation pour l'obtention du permis de conduire en complément ou indépendamment du permis à un euro

    Quant à la prestation de compensation du handicap (PCH), elle permet de financer, au titre des aides exceptionnelles, les surcoûts pour passer le permis de conduire sur un véhicule aménagé. La PCH permet de couvrir ces montants, dans la limite de 1 800 € sur 3 ans.

    Pour en savoir davantage : www.ceremh.org/

    * Oui, nous disons bien en principe ...

  • N'aie pas peur si je t'enlace ...

    Pendant votre temps de répit, si trouvez le temps d'en avoir...

    pourquoi ne pas prendre un livre ?

     

     

    Si vous aimez les Harley, les voyages, le continent américain et si la vie d’un jeune autiste vous intéresse, vous pourrez lire :«N’aie pas peur que si je t’enlace »

    Franco décide d’amener son fils Andrea, diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans et qui en a aujourd’hui 18, faire un voyage en moto de Miami à Los Angeles, puis de traverser le Mexique,  le Guatemala et le Costa Rica afin d’arriver sur la côte est du Brésil. Quand il veut savoir qui il a en face de lui, Andrea enlace la personne afin de savoir ce que cette personne a dans le ventre !

    C’est pour cela que ses parents ont inscrit sur ses tee-shirts : n’aie pas peur si je t’enlace.

    Dans son périple Andrea caressera les crocodiles, communiquera avec les indiens Navajo mais aussi embrassera des jeunes filles…

    Ce roman retrace une histoire vraie, celle de Franco et de son fils Andrea. Cette aventure a été racontée à Fulvio Ervas qui en a tiré un récit mélangeant émotions et souvenirs authentiques.

    «  N’aie pas peur si je t’enlace » de Fulvio Ervas Ed Liana Levi