Scolarité/Etudes - Page 24

  • Calendrier des examens 2014

     Demandes d'aménagement 

    N'attendez pas pour vous  renseigner 

     

    Le 13 décembre dernier, nous avons publié sur ce blog un billet relatif à une recommandation du « Défenseur des droits » concernant les difficultés suscitées par l’aménagement de certaines épreuves d’examens et l’accès au temps supplémentaire pour certains élèves en situation de handicap. Nous précisions que cette recommandation de grande importance nous paraissait néanmoins insuffisante notamment en matière de temps majoré et d’épreuves différées. 

    Pour vous permettre de réagir et de prendre dès à présent les dispositions nécessaires  si vos enfants sont concernés par le Brevet, le baccalauréat, un CAP, un BEP ou un autre diplôme nous reprenons ci après le calendrier de la session 2014 publié parla Direction de l'information légale et administrative : 

    • Épreuves écrites du brevet (communes à tous les candidats) : jeudi 26 et vendredi 27 juin 2014.

     

    • Épreuves écrites anticipées du baccalauréat (élèves de première) :

      • français en séries ES et S et français et littérature en série L : mercredi 18 juin 2014,
      • histoire-géographie en série S : lundi 23 juin 2014 (matin),
      • sciences pour les séries ES et L : vendredi 20 juin 2014 (matin).
    •  Épreuves écrite du baccalauréat général, technologique et professionnel (élèves de terminale) en métropole : lundi 16, mardi 17, mercredi 18, jeudi 19, vendredi 20 juin et lundi 23 juin 2014 (cette dernière date ne concernant pas le baccalauréat professionnel). Les résultats sont communiqués à partir du vendredi 4 juillet 2014. Les épreuves du second groupe durent jusqu’au mercredi 9 juillet 2014.
    • Épreuves d’enseignement général du CAP et du BEP (à l’exception de la Nouvelle-Calédonie) : mercredi 11 et jeudi 12 juin 2014.

     Pour en savoir plus

     

  • Aménagement pour les épreuves du bac

     Oui à la recommandation du Défenseur des droits ...

    -Mais attention, tout n’est pas dit ! 

    Le déroulement des épreuves du baccalauréat a donné lieu en 2013, comme déjà en 2012 à des réclamations auprès du Défenseur des  droits, à propos des difficultés suscitées par l’aménagement de certaines épreuves et notamment l’accès au temps supplémentaire dont certains élèves en situation de handicap ont bénéficié.  L’attribution de ce que l’on appelle généralement le « tiers temps » a parfois donné lieu à une succession d’épreuves et des journées d’épreuves anormalement longues.

    Malgré les efforts effectués et des propositions d’aménagement pas toujours appliquées, le millésime 2013 a encore provoqué des journées interminables et éprouvantes, notamment en série ES et STG  mais aussi en série L et S.

    C’est pourquoi, en vue des épreuves de juin2014, le Défenseur des droits recommande que : « Dès la fixation du calendrier des épreuves, la question des élèves en situation de handicap bénéficiant d’un tiers temps soit pleinement prise en compte ».

     En outre, l’organisation d’épreuves différées ne pourra être prévue que : « Si et seulement si aucune autre solution n’est concrètement possible ».  Le cas échéant : « L’organisation de telles épreuves devra être expressément prévue dans les textes réglementaires fixant le calendrier du baccalauréat ».

    Nous espérons bien évidement que cette recommandation permettra une prise en compte des aménagements dès la fixation du calendrier des épreuves. Néanmoins, elle nous semble insuffisante à deux points de vue :

     - Elle ne fait référence qu’aux élèves disposant d’un « tiers temps » alors même que les textes sur les aménagements d’examens parlent de « temps majoré ». Quid alors des élèves qui disposent d’un temps d’épreuve doublé voir supérieur ? Ne devraient-ils pas être concernés par cette recommandation ? 

    - Elle propose une organisation d’épreuves différées, mais ne précise pas que ceci doit se faire sur la seule session de juin et pas en proposant de passer quelques épreuves en juin et d’autres en septembre. En effet, comment alors prévoir les aménagements et dispositions nécessaires pour la poursuite des études si ce qui est proposé implique de n’avoir ses résultats qu’en septembre ? Autant dire qu’une année d’études (supérieure)  sera perdue !

     

  • Ecole Inclusion et Sensibilasation

     

    Le 3 décembre dernier, journée internationale du handicap, était une date propice pour une sensibilisation à l’inclusion scolaire.

     

    C’est pourquoi 3 associations ou fédérations (APF APAJH et UNAPEI) ont profité de cette journée pour lancer une opération qui va dans le sens de ce nouveau principe acté dans la loi de programmation et d’orientation pour la refondation de l’école de la république votée en juillet dernier.

     

    Grâce à un kit ludique de sensibilisation pour des élèves de collèges, des bénévoles et enseignants peuvent réaffirmer lors de débats organisés dans les collèges, les principes fondamentaux d’une école ouverte à tous et l’importance du droit à l’éducation en milieu normal pour tous, avec des moyens adaptés aux besoins de chacun.

     

    Ce principe de l’inclusion, souvent mal perçu parce que mal compris, implique  comme l’a rappelé le Ministre de l’Education Monsieur Peillon et ses partenaires, une refonte importante des stratégies éducatives.

     

    Et ce qui apparaît une nécessité pour les élèves en situation de handicap l’est aussi pour l’ensemble de l’avenir de notre système éducatif comme le prouve l’étude PISA parue ces jours derniers. En effet, il apparaît que si la France régresse par rapport à d’autres pays, c’est parce que notre école n’a pas su s’adapter  aussi bien que dans d’autres pays aux élèves en difficulté.

     

    Alors, un programme ambitieux qui mettra en œuvre une stratégie de diversifications des pratiques et des parcours, une réforme des programmes avec une différenciation des pédagogies, une  dynamique de l’innovation, de créativité, d’inventivité, de solidarité et de formation initiale et continue de qualité pour les enseignants ne peut qu’aller dans le sens de cette politique transversale que nous revendiquons pour qu’enfin tous les enfants puissent profiter pleinement d’une école ouverte à tous ;

     

    Car attention à ceux qui guettent les failles de notre système pour organiser une ségrégation scolaire donnant la part belle à des initiatives privées et libérales qui pourrait signifier la fin de la qualité du service public.
    C’est pourquoi la défense de l’inclusion scolaire, c’est aussi la défense de l’école telle que nous la voulons pour tous les enfants.