Scolarité/Etudes - Page 38

  • Droit aux vacances, Droit au répit

     

    Début juillet, l'actualité a placé au devant de la scène quelques bacheliers qui ont obtenus plus de 20/20 au baccalauréat. Qu'ils soient ici félicités, mais regrettons parallèlement, qu'à aucun moment le grand public n'ait eu connaissance du combat scolaire mené par tel ou tel jeune en situation de handicap.

    Essayons néanmoins, avec un peu d'optimiste de voir avec les résultats d'examens l'arrivée des vacances. Et même si lorsque l'on est parent d'un enfant ou d'un adulte en situation de handicap, on a peu de possibilité de tourner la page. Osons dire qu'il est important de lever le pied.

    Que l'on parte en vacances ou non, il faut essayer de lâcher un peu prise. Essayer de s'imposer un changement de rythme lui-même propice aux changements d'habitudes.

    Le droit au répit est une réalité osons le faire valoir : Nous avons des rêves, ne les oublions pas.

    Certes la réalité n'est pas rose, en matière d'accessibilité, par exemple, il suffit d'écouter Jean Marie Barbier Président de l'APF dire dans la presse « Alors que la loi prévoyait que tout bâtiment neuf devait comporter un accès pour les personnes en fauteuil roulant... cet amendement passe outre en autorisant des dérogations »

    La rentrée non plus ne fera certainement pas de cadeaux, tachons néanmoins de profiter dés à présent des efforts qui sont faits ça et là pour nos que enfants comme nous-mêmes aient un peu de vacances : Une plage accessible, un centre aéré attentif au handicap ...

    Il existe des initiatives, il faut les faire connaitre c'est notre rôle car l'inclusion comme l'autonomie sont l'affaire de chacun et se gagnent au jour le jour.

    Le GNP

     

     

     

  • Une rentrée au CP «CLASSIQUE» Et si l'utopie laissait place à la réalité !

    Un «grand» de presque 6 ans, scolarisé en CLIS 4 maternelle, prépare sa rentrée au CP à l'école du quartier. Cette décision des parents est soutenue par le SESSD. Malgré leur détermination, questions et inquiétudes sont présentes.

    Rendez-vous est pris avec la direction de l'école.

    Surprise : accueil très chaleureux,  «normalisation» du handicap, pas de nécessité pour le jeune de s'adapter mais prise en compte de la différence, chez les enfants comme chez les enseignants, adaptabilité de l'école.

    La rencontre se déroule sur le ton de l'échange et non de la revendication.

    Les questions abordées : l'accessibilité, la participation aux sorties, aux activités sportives, l'accompagnement par une AVS (la notification est là, une ancienne AVS de l'école est disponible pour la rentrée).....

    Le jeune est inscrit.

    Visite de l'école, afin d'anticiper au maximum les difficultés d'accès.

    Rencontre avec une maîtresse de CP, qui propose immédiatement de le prendre dans sa classe.

    Une semaine plus tard, nouvelle rencontre sur le ton de l'échange, du partage. La maîtresse trouve évident d'adapter les supports, de différencier l'acquisition des compétences en soulageant les difficultés praxiques, d'utiliser l'outil informatique, etc... Elle dit qu'elle peut se tromper et se réajuster ...

    Et le sport?

    Là encore, pas de problème pour la piscine : soit l'AVS, soit la maîtresse le monteront dans le bus, la séance se fera avec d'autres enfants de la classe, pas très à l'aise, dans le petit bain...

    Souvent sont relatés les difficultés de l'inclusion, les réticences des uns et des autres, pourtant, CE N'EST PAS UTOPIQUE, ÇA EXISTE VRAIMENT.

    Le GNP

     

     

  • ETUDIANT

    Droit au Savoir lance une grande enquête nationale sur le vécu et le ressenti des conditions de vie et d'études des jeunes en situation de handicap, élèves et étudiants de plus de seize ans.

    Cette enquête aborde l'ensemble des aspects de la vie des jeunes : accessibilité des lieux d'études, le logement, l'orientation ; l'accès aux transports, aux soins ...

    Pour répondre à l'enquête