Vie quotidienne - Page 65

  • Accessibilité

    Il y a eu la loi de 1975 puis celle de 2005, des  amendements, des dérogations…

    L’APF s’est beaucoup battu et se bat toujours pour l’accessibilité des bâtiments qui devrait être réalisée d’ici 2015.

    Mais qu’en est-il des grues ?

    Oui, des grues !

    L’APF ne devrait-elle pas demander l’accessibilité des grues ?

    Nos enfants en fauteuil roulant pourraient alors y grimper, aller passer 2 ou 3 jours sur la grue.

    Toutes les télévisions et les radios seraient présentes pour relayer l’information et enfin, dans la semaine qui suit, les associations de personnes en situation de handicap seraient reçues par deux ministres du gouvernement.

    Donc pour moi, une seule revendication : « Nous voulons l’accessibilité aux grues ! »

    Mais mon irritation ne s’arrête pas là car dans le même journal télévisé (Télématin du 19.02.13) on nous parle de ce qui coute cher à la France et n’est pas toujours justifié : par exemple les chambres des aspirants gendarmes qui sont toutes aux normes handicapées alors que ces personnes doivent être en bonne santé, pour conclure que les « Normes handicapées coutent 20 milliards d’euros »…

     Un parent qui s’interroge sur l’info.

     

  • Pétition

    Les lois de 2005 et La loi de février 2005

    Depuis le 1er  janvier 2013, les dispositions légales qui exposaient à des poursuites, une amende voir de l’emprisonnement toute personne aidant des sans-papiers en France ont été abrogées. Il n’est plus illicite de secourir un émigré clandestin, tant que cela est sans contre partie. Tant mieux !

    Il ne faut y voir que pure coïncidence mais cette loi datait comme celle, chère à toute personne en situation de handicap et à nous leurs parents de 2005.

    Aucun lien direct entre les deux textes, mais force est de constater que par ses conséquences la loi de février 2005 dite loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap, peut elle aussi à sa façon et par ses carences mettre des personnes en situation de handicap dans l’irrégularité ou encore les conduire au tribunal des prudhommes.

    Trop d’éléments sont susceptibles de conduire à des irrégularités :

    • La PCH qui ne permet pas une vraie rémunération des emplois à domicile
    • Les disparités territoriales sont criantes
    • L’accès à certains soins infirmiers ponctuels et imprévisibles n’est pas facilité
    • Le ménage, la préparation des repas sont exclus de la couverture PCH
    • La profession « Assistant(e) de vie » n’est pas valorisée

    Pour dénoncer cette situation,

    La Coordination Handicap et Autonomie - Vie autonome France (CHA) a lancé une pétition qui circule actuellement sur le Net sous le titre «POUR QUE LES PERSONNES HANDICAPÉES NE SOIENT PLUS FORCÉES D'ÊTRE DANS L'ILLÉGALITÉ !» 

    Pour en savoir davantage cliquez sur le lien ci après : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=CHA


  • PCH

    Va-t-on voir un jour une PCH vraiment adaptée aux enfants ?

    Une étude de la DREES sur l’évolution des prestations compensatrices du handicap montre que, de décembre 2006 à juin 2012, le nombre de bénéficiaires d’une prestation ou d’une allocation de compensation du handicap est passé de 139 000 à 223 000 personnes, soit une augmentation de 9 % par an.

    Elle montre aussi que, si le nombre de bénéficiaires augmente, on constate une baisse du montant moyen de la PCH (775 euros en juin 2012). Et que le montant moyen de la PCH enfant est supérieur à celui des adultes (1 075 euros), même si on ne compte que 11 500 bénéficiaires, soit 8 % des personnes payées au titre de la PCH.

    Du coup, même si la DRESS prend soin de préciser que « Il est possible que les enfants ayant basculé vers la PCH aient des caractéristiques spécifiques. Comme l’ouverture totale à la PCH est relativement récente pour eux, il se peut que, comme au moment de la création de la PCH pour les adultes, les premiers qui en bénéficient soient ceux qui ont des besoins particuliers. »

    Nous pouvons craindre que les critères d’éligibilité de la PCH, moins adaptés aux difficultés des enfants, ne leur soient jamais rendus plus accessibles. En tout cas, pas si nous ne le réclamons pas sans cesse. Encore un combat à ne pas lâcher !

    Intégralité de la note sur : http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er829.pdf