Scolarité/Etudes - Page 8

  • Handicap et cantine délocalisée

    Que faire quand la cantine coute plus cher ?

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    Une maman nous a récemment écrit à propos de sa fille en classe primaire, scolarisée en ULIS* (Unité localisée pour l’inclusion scolaire).

    Sa commune de résidence n’offrant pas un mode de scolarisation adapté, la fillette doit aller en classe de type ULIS dans une commune voisine. Il ne semble pas y avoir de problème relationnel ou éducatif mais le tarif de la cantine scolaire n’est pas le même que celui pratiqué pour les enfants domiciliés dans la commune d’accueil : 4,65€ de plus par repas, soit plus du double que le tarif local. Cette situation peut s’expliquer par la participation de la commune au prix du repas pour les résidents qui payent leurs impôts locaux. Mais, est-ce bien normal ?

    Pour palier ce désagrément, on peut très bien :

    • imaginer une hypothétique prise en charge par la PCH dans le cadre des aides spécifiques,
    • solliciter la commune de résidence pour qu’elle verse à la commune d’accueil la participation qui serait à sa charge si l’enfant mangeait sur place,
    • saisir le défenseur des droits** car existe des recommandations claires en la matière : « Vu que les parents n'ont pas le choix de l'Ulis, la commune est incitée à appliquer le tarif des résidents de la commune ». Généralement un courrier à l'élu en charge de la vie scolaire avec une référence à la recommandation du défenseur suffit à régler le problème.

    Dans tous les cas et si vous êtes dans cette situation dites nous comment vous avez résolu ou tenté de résoudre le problème. Nous serons heureux de faire partager à nos lecteurs la réponse que vous avez pu apporter ou pas

    *Les unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS), des ... - Eduscol

     **Saisir le Défenseur des droits

  • Transport scolaire adapté

    images?q=tbn:ANd9GcTpXLWvfRvXPw6MX2wJ3J3WHMSsM4Q0sZaHVahZFPa410zgoa5QA propos de transport scolaire adapté : suite

    Le 11 septembre et jours suivants, vous avez pu lire ici le courrier d’une maman qui sous le pseudo de « Maman colère » nous faisait part des déboires rencontrés par sa fille qui veille de rentrée s’était vue refuser le transport adapté dont elle avait bénéficié jusqu’à présent. Il semblerait qu’à ce jour la situation se soit un peu améliorée, mais avec un piètre résultat. Lisez plutôt :

    « Souvenez-vous : j’avais terminé mon précédent courrier dans l’attente d’une réponse du service juridique de la MDPH. En la matière rien n’a changé, nous attendons toujours. J’ai néanmoins reçu un appel téléphonique d’un service de la MDPH qui ne comprenant pas plus que nous ce qui se passait venait chercher quelques renseignements complémentaires. En fin de compte il semblerait que la demande ait été considérée comme incomplète du fait de l’absence de dossier médical. Pourtant, ce n’est pas ce qui manque, à croire que personne ne l’avait ouverte. Je ne sais pas trop ce qu’il en était, mais néanmoins et assez rapidement nous avons reçu un avis favorable assorti des excuses de la direction de la MDPH.

    A noter que selon premier mon interlocuteur il ne s’agirait d’un avis et non d’une décision, ce qui justifierait l’absence de réponse du service juridique : Tout en nuances, certes, mais nous avons été prévenus il faudra encore attendre 3 semaines.

    Vous comprenez pourquoi « aujourd’hui plus qu’hier et peut être bien moins que demain », je signe encore :

    Maman colère

  • Rentrée des enfants en situation de handicap ?

    Rentrée 2017 : où en sont nos enfants en situation de handicap ?

    Voir aussi la rubrique Vu sur le net (à droite de l'écran)

    Quelques semaines après la rentrée il semblerait que tout ne soit pas allé au mieux partout. On entend ça et là et beaucoup trop souvent encore l’évocation d’enfants qui n’ont pas leur AVS. La disparition des emplois aidés n’y est certainement pas étrangère même si le problème est récurent à chaque rentrée et remonte bien avant l’annonce de la réduction du nombre des dits emplois aidés.

    Combien nos enfants seront-ils cette année ? Nous n’avons pas encore de chiffres, mais en 2016 de source officielle ce sont plus de 300 000 élèves en situation de handicap qui étaient scolarisés dans les écoles et établissements publics et privés de l’Éducation nationale, soit une augmentation supérieure à 7% par rapport à 2015. Une croissance que l’on devrait retrouver cette année.

    Pour accompagner ces jeunes scolarisés on nous annonce cette année 80 000 postes :

    • 50 000 en qualité d’AVS sous contrat aidé, maintenus pour la circonstance
    • 30 000, soit 8 000 de plus que l’an dernier, AESH avec un contrat CDI d’accompagnant d’élève en situation de handicap. La plupart de ces nouveaux AESH seraient des anciens AVS.

    Avec notre association, et comme de nombreuses autres, nous l’avons dit et redit le statut d’AVS est beaucoup trop précaire pour répondre pleinement aux besoins de nos enfants et à nos attentes. Tous les accompagnants doivent à terme être des AESH en contrat CDI avec l’éducation nationale.

    Il semblerait que nous ayons été entendus : un peu ? beaucoup ? – Qui sait, mais il a été dit que « le statut des accompagnants sera réétudié par le ministre de l’Éducation nationale et la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées ».

    Nous ne manquons pas de souligner aussi la promesse qui avait été faite pour la rénovation de la formation des enseignants spécialisés avec une entrée en application à la rentrée 2017.

    Où en sommes nous à ce jour, ne manquez pas de nous raconter votre rentrée, bonne ou moins bonne, nous la reprendrons ici ou peut-être dans notre BIP (Bulletin d’information des parents).

    Affaire à suivre, et quoiqu’il en soit, parents d’enfants scolarisés, nous vous souhaitons le meilleur des premiers trimestres possible

    Le GNP/APF