• APF change de nom, mais parents nous restons !

    APF-190418.jpgChers lecteurs, habitués, ou simplement de passage,

    Nous vous informons, que notre association : l’Association des Paralysés de France vient de changer de nom et devient APF France handicap. Un changement qui s’il entérine une évolution européenne, veut avant tout, en affichant clairement « le handicap », souligner une démarche pour une inclusion généralisée fruit d’une mise en avant permanente des droits fondamentaux.

    Depuis sa fondation en 1933, l’association n’a eu de cesse d’évoluer en accompagnant, représentant et défendant les droits de personnes en situation de handicap et de leur famille. Elle compte aujourd’hui sur le territoire français plus de 550 structures (délégations, établissements et services médico-sociaux, entreprises adaptées).

    Ce nouveau nom traduit l’ouverture, déjà entamée à tous types de handicap, au-delà du handicap moteur, tout en gardant son essence : avec et pour les personnes en situation de handicap et leurs proches !

    Vous qui nous suivez ou nous découvrez, nous vous invitons à en savoir plus sur notre association et ce changement d’identité en consultant notre site internet accessible désormais sur www.apf-francehandicap.org.

    Et pour tout connaitre sur notre Groupe National de Parents (GNP), cliquez sur MENU en haut à droite de l’écran, puis sur ACCOMPAGNER, puis sur PARENTS et enfin sur PARENTS D’ENFANTS HANDICAPES. ou plus simplement suivez le lien : https://www.apf-francehandicap.org/accompagner-handicap/parents-enfants-situation-handicap-2275

    Notre combat pour une société inclusive et solidaire continue et nous avons besoin de vous. 

    Parents, soyons toutes et tous APF France handicap !

  • Handicap : Faut-il croire aux chiffres annoncés ?

    Un article publié récemment sur internet a fortement attiré notre attention.

    Chiffres du handicap : Quelle est leur vraie valeur ?

    Sous le titre un tant soit peu provocateur : « Réflexion sur les chiffres du handicap : Et si l’État mentait aux Français ! » Stéphane Forgeron, consultant experts en droit du travail des personnes handicapées, émet des réserves sur bon nombre des chiffres que l’on nous assène au quotidien.

    Selon lui : « Dans le champ du handicap, l’improvisation semble de rigueur » même quand il s’agit de communications officielles. A titre d’exemple il évoque le handicap invisible pour dénoncer des pourcentages sans fondement pourtant considérés comme scientifiquement  irréfutables.

    En continuant la lecture nous apprenons les discordances qui existent autour des notions d’inclusion scolaire et d’enfant accueilli. Sur le même registre de la scolarisation et selon l’auteur les pourcentages annoncés pour le nombre d’enfants scolarisés sont en complète discordance avec la réalité.

    Le monde du travail lui non plus, ne serait pas épargné par ce « tripatouillage » qu’aurait dénoncé la cours des comptes il y a quelques années

    A noter enfin pour ajouter à la confusion, l’apparition de la notion de « handicap ressenti ».

    Après d’autres exemples l’article conclut avec  : « des réalités embarrassantes depuis des décennies »

    Ndlr : le GNP laisse aux lecteurs de ce billet le soin de se faire une opinion, mais les invite à lire l’intégralité de l’article que sans forcer le trait, on peut traiter d’édifiant.

  • Du baluchonnage au relayage - projet de loi

       

     C’est aujourd’hui presque un lieu commun de dire que l’aidant est un acteur incontournable du soutien à domicile. Les proches aidants sont souvent mis à l’épreuve. Le rôle de l’aidant est difficile, souvent anxiogène. Il est constamment renvoyé à ses difficultés : la fatigue, le manque de temps, la souffrance de l’aidé, le manque de loisir, l’isolement,…

    Un projet de loi en cours, s’attache au répit des aidants familiaux.

    Il imagine un dispositif de répit continu à domicile : le relayage. Il permettrait                          à un professionnel volontaire de remplacer un aidant à domicile plusieurs jours d'affilée. En fait, et pour des questions juridiques,  il s’agit de l’appellation française du baluchonnage.

    Le projet plutôt pour l’instant envisagé sous forme d’expérimentation ne devrait pas limiter le relayage au domicile. Les relayeurs pourraient aussi intervenir lors des séjours de répit aidants-aidés.