• La reconnaissance des aidants

    Notre association l’APF communique :

    L’APF soutient la proposition de loi pour  la reconnaissance sociale des aidants

     

    L’APF salue et soutient la proposition de loi visant à apporter une reconnaissance sociale aux 8,3 millions de proches aidants en France. Cette proposition répond aux principales demandes de l’association concernant le congé proche aidant : son indemnisation et  sa durée d’un an rendue possible pour chaque personne aidée. Cette proposition de loi, rejetée par la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, sera discutée en Séance plénière le 8 mars prochain.  L’APF demande aux parlementaires de s’engager en faveur de cette proposition de loi, basée sur la solidarité nationale et qui aidera les aidants à concilier leur vie professionnelle avec l’aide apportée à un proche. 

     

    L’APF soutient cette proposition de loi qui apporte une vraie réponse aux besoins des proches aidants. En effet, un glissement s’observe depuis plusieurs années de la solidarité nationale vers la solidarité individuelle avec, notamment les lois sur le don entre collègues de jours de RTT ou de jours de congés non pris. Ces lois créent des inégalités entre salariés, que ce soit en raison de la taille de l’entreprise ou des durées différentes de congés, et font craindre une résurgence de la charité au détriment des droits des personnes !

     

    A contrario, cette proposition de loi sur la reconnaissance sociale des aidants n’est pas aléatoire et s’adresse à tous les aidants salariés.  En proposant d’indemniser le congé de proche aidant, elle facilite le maintien d’une vie professionnelle sans faire dépendre les aidants de la générosité de leurs collègues (47% des aidants occupent un emploi et seuls 8% ont recours aux congés existants). En outre, elle prend en compte le fait que dans une vie on puisse être un temps aidant de son enfant ou de son conjoint puis de son parent, et ne limite pas ce congé à un an sur l’ensemble d’une carrière professionnelle, mais à un an par personne aidée. 

     

    Alors que cette proposition de loi sera discutée le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, l’APF tient à souligner que les proches aidants qui sont contraints de cesser leur activité professionnelle pour accompagner une personne dépendante, sont majoritairement des femmes.  La solidarité nationale doit leur permettre de maintenir leur vie professionnelle, ce qui passe par l’indemnisation du congé, même si cela ne doit pas faire oublier la nécessité de développer une aide professionnelle de qualité pour toutes les personnes en situation de handicap.

     

    L’APF attend donc des députés une mobilisation pour permettre aux millions d’aidants de concilier leur vie professionnelle avec l’aide apportée à un proche.

  • Reconnaissance Qualité Travailleur Handicapé, vers une simplification ?

    RTQH-en-couleurs-1024x673.jpgA ce jour, le taux de personnes handicapées au chômage est  quasiment le double de celui des personnes valides, ce qui ne simplifie pas la tâche de nos enfants en mesure de travailler au terme de leurs démarches pour une reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH) qui tourne parfois au parcours du combattant administratif :

    • disparités du temps de traitement et des procédures selon les MDPH
    • pas de possibilité de procédure accélérée dans tous les départements
    • dossier trop généraliste et lourd
    • réponses différentes selon les MDPH pour des situations similaires.

    Aussi, parce que le dispositif RQTH est globalement trop complexe une commission parlementaire a été chargée de dresser un bilan des difficultés rencontrées et des droits et obligations qui en découlent.

    Parmi les propositions sont envisagées :

    • homogénéiser le traitement des demandes ainsi que les réponses.
    • harmoniser la définition des pathologies pouvant donner droit à une RQTH
    • étendre la durée de la RQTH
    • simplifier les critères de reconnaissance et de renouvellement
    • simplifier la gestion interne

     Parents, permettons nous de souligner qu’il est également envisagé :

    • d’utiliser un formulaire différent pour l’enfant* (probablement pour l’apprentissage) et l’adulte
    • de réduire la saisie multiple des mêmes informations*
    • d’éviter un même formulaire* pour une première demande et un renouvellement

    *Des points que nous revendiquons depuis longtemps pour la PCH de nos enfants

  • Handicap : Le marché des équipements d'occasion

    72r4qv9727.jpgOn n’en parle peut être pas assez mais il existe un marché d’occasion des équipements pour les personnes en situation de handicap. Une solution qui peut être intéressante et appréciable pour nos enfants qui grandissent et doivent souvent changer. Savez-vous qu’il existe sur le net des sites de vente et de petites annonces gratuites au service des personnes en situation de handicap ?

    A titre d’exemple : https://www.handi-occasion.com    ou http://www.handi-annonces.fr/  ou encore  http://www.handicap-info.fr/petites-annonces/ et bien d’autres.

    Toutefois reconnaissons que l’hygiène et la sécurité peuvent susciter quelques réticences. Pour les pallier des sites comme celui de la Fédération Envie  (http://www.envie.org/qui-sommes-nous-3/organisation/ annoncent des certifications qualité, sécurité et environnement.

    Reste une question qui n’est pas des moindres : le remboursement par la sécurité sociale. Pour le moment, n’est remboursé que ce qui figure sur la « liste LPPR » ce qui n’est pas le cas du matériel rénové. Or, sans financement, l’achat d’équipements est forcément limité. Toutefois, rien n’empêche les CPAM de conventionner localement avec Envie (citée plus haut) pour des aides précises. Ainsi, Envie Rennes a obtenu l’agrément de distributeur par la CPAM d’Ille-et-Vilaine,

    Par ailleurs rien n’interdit que la PCH ou l’AEEH, après étude des droits, finance du matériel de seconde main s’il est conforme et garanti*. Enfin, ici ou là, des contacts sont également pris avec des mutuelles pour envisager un partenariat.

    Ndlr : Il est clair qu’un financement généralisé de l’occasion ferait faire des économies aux financeurs. Mais à terme cela risquerait de créer des injustices. Pourquoi de l’occasion chez les uns et du neuf chez les autres ? – Une des solutions d’économies réside dans du matériel moins onéreux, mais ça, c’est faire fi du lobby des fabricants.

    *garantie : C’est là que le bas blesse