Vie quotidienne - Page 41

  • Emploi et handicap - Secteur privé - Secteur public ...

    Nos enfants handicapés en mesure de travailler seront-ils un jour fonctionnaires ?

     

    Malgré les 10 ans de la loi du 11 février 2005, 420 000 personnes en situation de handicap en capacité de travailler sont encore au chômage. Le taux de chômage est deux fois plus élevé que la moyenne nationale.

    Sans qu’il faille crier victoire, les chiffres sont moins alarmants dans la fonction publique que dans le secteur privé. Le taux est de  4,6 % en moyenne pour les trois fonctions confondues : Etat, territoriale et hospitalière alors qu’il est d’environ 3 % dans le secteur privé.  

    La palme revient à la fonction publique territoriale qui atteint 5,7% alors qu’elle était à 3,7% en 2005.

    Pour le privé comme pour le public le taux d’emploi des personnes handicapées est fixé à 6%, au-delà de 20 agents ou salariés.

    On peut se demander si l’instauration de pénalité au public, comme c’était déjà le cas dans le privé n’a pas depuis son installation joué un rôle déterminant dans ces bons chiffres.

    Les sommes collectées au titre des pénalités sont versées au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) qui correspond à l’AGEFIPH* du secteur privé. Ces deux organismes sont en mesure à partir des pénalités recueillies, de verser des aides aux employeurs de leur secteur pour favoriser l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées.

    Toutefois, en résumé et selon Arnaud de Broca, secrétaire général de la FNATH** :« La FPT*** fait mieux mais globalement  nous observons que tous les indicateurs sont encore au rouge … »

     

    *Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées

    ** Association des accidentés de la vie anciennement Fédération nationales des accidentés du travail et handicapés

    *** Fonction publique territoriale

     

    Source : Mairies de France

     

  • le vote de nos grands enfants handicapés

     

    Je vote, tu votes, il vote

     

    Le droit de vote fait partie des droits civiques au même titre que le droit à la vie. Alors,  si besoin est, aidons nos enfants majeurs et capables à l’exercer.  

    Vous le savez la curatelle n’altère pas le droit de vote et depuis 2007 celui des personnes sous tutelle est devenu la norme, sauf avis contraire du juge. Encore faut-il être inscrit sur les listes électorales de sa commune de résidence ou de celle où l’on résidait à sa première inscription sans avoir changé depuis. Pour les élections départementales qui arrivent, il est trop tard. Ces listes sont closes depuis le 31 décembre sauf  si, en ce qui nous concerne, la personne :

     

    • a atteint l’âge de 18 ans entre le 1er mars et le jour de l’élection,

    • a déménagé pour des motifs professionnels après le 1er janvier. Renseignez vous si votre enfant vit à votre domicile et que ce soit vous qui ayez  déménagé,

    • a obtenu la nationalité française après le 1er janvier,

    • a recouvré l’exercice du droit de vote après le 1er janvier, renouvellement de tutelle par exemple 

    S’il est trop tard pour cette fois,  pensez y pour les régionales en fin d’année car, dans le cadre des mesures de simplifications annoncées, il semblerait que l’on puisse s’inscrire jusqu’à un mois avant le scrutin. 

    Enfin, il est encore temps, si votre enfant est inscrit mais ne peut se déplacer rappelez vous que toute personne qui se trouve empêchée de voter pour raison de maladie ou de handicap, peut demander sur simple appel téléphonique au commissariat à ce qu'un délégué de la préfecture vienne recueillir sa procuration.  

    Si l’électeur est en établissement, l’établissement, se doit de faciliter l’exercice du droit de vote, mais si la personne ne peut pas se déplacer, loin de sa famille et de ses proches, à qui vat-elle donner procuration pour conserver comme elle l’entend la confidentialité de son choix ? 

    Hillary Clinton aurait dit : « Ceux qui ne votent pas perdent le droit de se plaindre » et l’on prête à Louis Andrieux (homme politique du XIXème) : « Dans une démocratie, ceux qui ne votent pas ne comptent pas… » 

    Oui peut-être, mais encore faut-il qu’on leur en donne les moyens et ça il nous incombe d’y contribuer !

     

  • Journée internationale des maldies rares

     La 8ème journée internationale des maladies rares : 

    C’était le 28 février dernier !

    Cette journée dont on a trop peu parlé a donné lieu à une communication du Ministère de l’Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

    « En France, une maladie est déclarée rare si moins de 30 000 personnes en sont atteintes. On en dénombre environ 7 000, dont 80% sont d'origine génétique. Elles concernent 3 à 4 millions de personnes dans notre pays, sur près de 30 millions en Europe. 

    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, et Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement et de la recherche, ont confié l'évaluation du 2e plan national sur les maladies rares, lancé le 28 février 2011, au Haut conseil de la santé publique et au Haut Conseil de l'évaluation, de la recherche et de l'enseignement supérieur. Leurs recommandations sont attendues pour le dernier trimestre 2015 et serviront de base pour établir les suites à donner au plan, dans le cadre de la Stratégie nationale de santé (S.N.S.). Dans ce cadre, les ministres ont décidé de prolonger jusqu'au 31 décembre 2016 le 2e plan national sur les maladies rares. 

    Grâce aux deux plans successifs, des avancées considérables ont été permises : une organisation des parcours des patients structurée en 23 filières de santé destinées aux maladies rares, la création d'une banque nationale de données maladies rares et le développement de plateformes de haute technologie dans le champ de la génétique moléculaire. 

    Le gouvernement s'engage pour que la France conserve un rôle déterminant dans la création de réseaux européens de référence, dans la continuité des filières de santé réservées aux maladies rares, ainsi que dans la création d'un registre européen, dans la continuité de la banque nationale de données. 

    A l'occasion de la 8e édition de la journée internationale des maladies rares, le samedi 28 février 2015, le gouvernement a confirmé sa volonté de maintenir la France au premier rang en matière de soins et de recherche. » 

    Texte à retrouver sur : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid86617/8e-journee-internationale-des-maladies-rares.html

    Mais aussi : , Orphanet   Le portail des maladies rares et des médicaments orphelins ou encore :  Maladies Rares Info ,laboratory of food quality tests caviar - stock photo