Scolarité/Etudes - Page 18

  • A propos de TAP, encore et toujours

    Comme beaucoup d’entre nous sont appelés à en faire l’expérience, l'État ne prévoit pas d'accompagnement des enfants handicapés par des assistants de vie scolaire, comme c'est le cas en classe. Par là même, on prive de nombreux jeunes d'accès à ces TAP. Pourtant l’objectif déclaré est de faire réussir tous les élèves... 

    A ce propos, une question publiée au JO du 9/12/2014 sous le N° 10181, signale que, lors du dernier congrès des maires de l'Association des maires de France, de nombreux maires ont souligné l'incohérence du dispositif actuel en matière de TAPS (temps d’activité périscolaires), face à la volonté de réduction des inégalités. 

    La réponse fait état d'une volonté de faciliter la scolarisation des enfants en situation de handicap.

    vLa loi d'orientation et de programmation qui affirme pour la première fois le principe de l'école inclusive et consacrant ainsi une approche nouvelle, rappelle que :

    Les activités périscolaires sont de la responsabilité des collectivités locales et ont vocation à s'ouvrir à tous les enfants.

    Les ressources des familles ne doivent pas constituer pas un facteur discriminant entre les élèves.

    Des activités périscolaires prolongeant le service public de l'éducation peuvent être organisées dans le cadre d'un projet éducatif territorial associant d'autres administrations, des collectivités territoriales [...] ».

    Les collectivités territoriales qui organisent des activités périscolaires dans le cadre d'un projet éducatif territorial bénéficient de l'accompagnement de l'Etat et de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF), afin que ces dernières puissent être mises en accessibilité pour les élèves en situation de handicap.

    Dans tous les cas, les activités périscolaires relèvent du service public : elles sont accessibles à tous les élèves, y compris les élèves en situation de handicap.

     

    Mais au fait,  qu’en est –il chez vous ?

     

    Le 26 juin à Paris, l’Unapei organise une rencontre : La désinstitutionalisation un levier pour mieux inclure ?  - Programme et contenu sur :  Pdf, 4 pages.

  • Accompagnement scolaire (suite et fin)

     

    Les textes que nous avons évoqués au début de cette série de quatre billets (5-11 et 4 avril) proposent aussi quelques nouveautés que nous énumérons ci après.  

    1. Une définition claire des temps extrascolaires et périscolaires, voir notre billet du 14 avril 

                « L’accueil de loisirs extrascolaire est celui qui se déroule les jours où il n’y a pas école. » 

    « L’accueil de loisirs périscolaire est celui qui se déroule les jours où il y a école. » 

    1. La possibilité pour un jeune de 16 à 25 ans sans qualification de poursuivre des études pendant  une durée complémentaire de formation qualifiante, s’il remplit les conditions prévues. Cette durée complémentaire de formation qualifiante peut consister en un retour en formation initiale sous statut scolaire. » et le jeune sera tenu d’avoir une réponse rapidement. « Dans les quinze jours qui suivent la réception de sa demande, , c’est la qu’est la nouveauté, le jeune obtiendra un entretien avec un représentant de l'une des structures contribuant au service public de l'orientation pour l’informer et le conseiller sur les possibilités de formation qui peuvent lui être proposées, de définir avec lui les objectifs de la formation qualifiante retenue et le statut le plus adapté à son profil et à son projet de formation, et de le renseigner sur ses droits au titre du compte personnel de formation. »

    2. L’obligation d’avoir un enseignant dans l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH dès lors qu’elle se prononce sur des questions relatives à la scolarisation, avec « A la demande de l’élève majeur, ou, s’il est mineur, de ses parents ou de son représentant légal, la participation des professionnels dont le concours paraît utile. Cette disposition est  valable pour un professionnel d’un ESMS.

    3. Une réponse à la mesure de la CNH concernant le soutien à l’intégration dans les activités périscolaires des enfants handicapés. Si le choix des activités périscolaires relève de la collectivité avec l'appui de ses partenaires, avec un accès égal de tous les enfants, y compris les enfants en situation de handicap, il est possible, pour répondre à la demande des familles et des élus que les Caf accompagnent et soutiennent financièrement les communes qui souhaitent rendre leurs activités périscolaires déclarées accessibles aux enfants en situation de handicap.

    Source : B. KAIL : Document interne APF

     INFO BIP6 Dans le BIP6 (N°6 du Bulletin d’Information des Parents, nous faisons allusion à une note de la DEPP (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance) vous la retrouverez en suivant ce lien. http://www.handiplace.org/media/pdf/temp/note_enfant_handicape_ecole.pdf

     C’est le dernier paragraphe qui est le plus particulièrement concerné

     

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  • Le GEVA -Sco (Volet scolaire du GEVA)

    Comme nous l’avons annoncé, dans les billets précédents (4 et 11 avril), après le PAP et le PPS, nous nous tournons vers le GEVA-Sco

     

    Le GEVA-Scost un support de recueil d’informations en situation scolaire. Il permet le recueil d’informations en vue de l’élaboration du PPS ainsi que l’évaluation de sa mise en œuvre

     

    Il existe maintenant deux documents types : le GEVA-Sco première demande et le GEVA-Sco renouvellement. Ce ne sont pas des documents nouveaux, ils ont commencé à circuler en 2012, à titre expérimental. Mais la version rendue à présent obligatoire a été remaniée suite à cette expérimentation.

    Ils vont être utilisés, avec tous les documents qui pourraient y être joints (PAI*…) par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH pour rédiger le PPS.

    .

    Ces deux documents comportent :

    - Un bloc d’identification (le même que sur le PPS type)

    - Les points saillants liés à la scolarité

    - Les conditions actuelles de scolarisation, avec mention des accompagnements, conditions matérielles…

    - Une évaluation du niveau d’enseignement dans les apprentissages, avec demande de précision si celui-ci n’est pas homogène.

    - Un emploi du temps de l’élève mentionnant les temps de scolarisation, les activités périscolaires, les accompagnements (AVS et ESMS) et les lieux…

    - Une observation des activités de l’élève au regard de l’autonomie d’un élève d’un  même âge, et  les évolutions observées et les perspectives, notamment en matière de projet professionnel.

     

    Pour le GEVA-Sco renouvellement uniquement :

    - Un bilan de la période écoulée.

    - Les perspectives (objectifs pédagogiques et axes à travailler pour la suite du parcours de formation et/ou projet professionnel)

    - Les remarques de l’élève ou de ses parents

    - Les remarques des professionnels

    - Une liste des participants

     

     Le GEVA-sco est adressé « par l’enseignant référent à la maison départementale des personnes handicapées et à l’élève majeur ou, s’il est mineur, à ses parents ou son responsable légal, au directeur d’école, au chef d’établissement ou au directeur de l’établissement ou du service médico-social chargés de la mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation. »

    Source : B. Kail - Document interne APF

     

    Dans le BIP6 (N°6 du Bulletin d’Information des Parents, à deux reprises nous faisons allusion à une note de la DEPP (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance) vous la retrouverez en suivant ce lien.

    http://www.handiplace.org/media/pdf/temp/note_enfant_handicape_ecole.pdf

    C’est le dernier paragraphe qui est le plus particulièrement concerné.