Vie quotidienne - Page 4

  • Handicap : Des droits accordés à vie ...

    Sous quels auspices se présente l’année 2019 ?

    - Bien malin qui le dira sans risque d’erreur et quoiqu’il en soit, malgré tous nos vœux pour la meilleure des années possible, il ne nous appartient pas ici de nous avancer sur ce terrain. Aussi, sans fermer les yeux sur tout ce qui se passe autour de nous restons-en à quelques certitudes « intéressantes » qui nous concernent plus particulièrement, nous les parents d’enfants en situation de handicap.

    Depuis le 1er janvier des « droits à vie » ont été accordés aux personnes dont le handicap n'est pas susceptible d’évoluer. Ces droits concernent l'AAH (allocation aux adultes handicapés), pour les personnes ayant un taux d'invalidité d'au moins 80%, la RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), la carte mobilité et pour les plus jeunes d’entre nous : l’AEEH,  (allocation d’éducation de l’enfant handicapé) jusqu’aux 20 ans de l’enfant.

    3987_222_AEEH.jpgEn principe il en est ainsi fini avec certaines et quelques démarches répétitives que cela impliquait pour les personnes en situation de handicap et leur famille.

    Mais, sachons quand même relativiser car, pour ne parler que de l’AEEH, cela ne va concerner que ceux qui n’ont que l’allocation de base même si elle est assortie d’un taux d’incapacité supérieur à de 80%. En effet, les compléments ne sont attribués que pour une durée au moins égale à deux ans et au plus égale à cinq ans.

    NDLR : Même si nous ne sommes pas en possession de chiffres précis on peut penser que par le fait, seuls environ 50% des bénéficiaires de l’AEEH seront concernés.

  • JOURNÉES NATIONALES des PARENTS - APF 1,2 et 3 février à Strasbourg

    1-2 et 3 février Journées nationales des parents APF à Strasbourg

    Inscrivez vous. Il est encore temps(https://app.keysurvey.fr/f/1355583/1413/)

     

    Chers amis 118816705.jpg

    « L’habitude est une seconde nature » Il semblerait que ce soit à Cicéron que l’on doive cette citation reprise pas de nombreux penseurs. Et, en ce qui nous concerne nous nous étions vraiment habitués à organiser nos Journées Nationales à la fin du mois de Novembre.

    Leur transfert au début du mois de février prochain ne doit pas pour autant, malgré quelques ratés de communication, nous laisser sombrer dans le pessimisme qu’évoque Victor Hugo en écrivant : « Chaque fois qu'on perd une habitude, il semble qu'on perde quelque chose de la vie. ».

    Reprenons plutôt les propos du Dalaï Lama qui affirme de son coté « Ouvrez vos bras au changement mais ne laissez pas s’envoler vos valeurs ».

    En toute simplicité souhaitons que cet étalage de bons mots ne vous apparaisse comme chargé de pédanterie. Il n’est là que pour vous rappeler encore une fois, mais de façon originale la date de nos Journées Nationales de parents d’enfants en situation de handicap.

    Il n’est pas trop tard pour vous inscrire et venir participer à notre réflexion sur la désinstitutionalisation. Le processus est en cours, parents soyons en partie prenante.

    Inscrivez vous dès à présent en ligne sur :

     (https://app.keysurvey.fr/f/1355583/1413/)

    Et dès le 2 janvier contactez la délégation, l’établissement ou le service APF dont vous êtes le plus proche, devenez peut-être même leur mandataire, ils assumeront le transport et le siège national prendra en charge l’hébergement. Alors ne ratez rien, soyons le plus nombreux possible au Palais des congrès de Strasbourg les 1,2 et 3 février prochains. Il n’est pas trop tard. A bientôt

    Le GNP APF

  • Handicap et permis de conduire

    Si malgré son handicap et s’il est en mesure de conduire votre fils ou votre fille envisage de franchir le pas qui le conduira à l’obtention du permis de conduire, vos craintes peuvent être justifiées mon son intention ne peut être que louée.

    Le parcours jusqu’au sésame n’est toutefois pas sans embûches.permis-mobilite-reduite-750x499.jpg

    • Il faudra d’abord qu’il remplisse un dossier auprès de la commission médicale du permis de conduire de la préfecture qui le convoquera à une visite médicale gratuite pour déterminer son aptitude à la conduite et les aménagements éventuellement nécessaires pour le véhicule.
    • Les épreuves de conduite et de code se dérouleront selon les modalités habituelles avec la possibilité comme pour la plupart des examens, d’aménagements et d’accompagnement.
    • Ensuite, un expert agréé vérifiera que, si besoin il y a, les aménagements du véhicule permettront de pallier le handicap.

    A noter enfin que si votre fils ou votre fille est sujet à des crises d’épilepsie, cette affection  figure parmi les problèmes de santé pouvant entraîner une incompatibilité à conduire. Toutefois, un texte ministériel du 20 novembre 2018 stipule qu'après une période de 5 ans sans crise, la délivrance du permis de conduire peut être envisagée après avis d’un médecin agréé.

    Et n'oubliez pas : 1-2 et 3 février, Journées Nationales des Parents à Strasbourg. Renseignez vous auprès de votre délégation APF ou de l'établissement- service qui accompagne votre enfant